Une fois de plus le Mali a été endeuillé par les ennemis de la paix. Lesquels ont perpétré une attaque terroriste, à bord d’un véhicule piégé dans la matinée du mercredi 18janvier dernier contre le camp du Mécanisme Opérationnel de Coordination (MOC). Faisant au moins 77 morts et plusieurs dizaines de blessés. Choqué le président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta, a promis une riposte sévère contre les auteurs de cette attaque terroriste.
Revendiqué par le groupe terroriste Al-Mourabitoune du borgne algérien Moctar Belmockhtar, l’attentat suicide du mercredi 18 janvier dernier perpétré contre le camp du MOC, porte un coup dur au processus de paix.
Faisant des dizaines de morts et de blessés, parmi les forces armées maliennes, les groupes armés de la CMA et de la Plateforme, cette attaque terroriste a choqué les Maliens dans leur ensemble.
Dans un discours prononcé quelques heures après l’attaque, le président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta, a promis une riposte sévère contre les commanditaires de l’attaque qu’il qualifie d’ennemis de la paix au Mali. « A ceux-là qui ne vivent que de la négativité, je dis : nous vous combattrons ! Nous vous vaincrons, vous n’aurez pas le dernier mot », a-t-il lancé.
Avant de poursuivre avec le même ton de fermeté : « Ce peuple fier à souhait et à juste titre a mieux à offrir que le chaos, les trafics illicites, le vol et les viols que vous représentez si tristement messieurs les terroristes trafiquants. Car vous n’êtes pas ce que nous sommes, vous n’êtes vraiment rien de ce qu’est et vaut notre vaillant peuple malien ».
Aux blessés, il a donné l’assurance qu’ils seront soignés, rétablis. Que les patrouilles mixtes auront bel et bien lieu.
Au même moment sur les réseaux sociaux et à travers les médias les Maliens n’ont pas cessé d’exprimer leur soutien aux forces armées et au processus de paix.
Les partis politiques, de la majorité comme de l’opposition, ont tous condamné avec la dernière rigueur cet attentat.
Idem pour les leaders religieux ainsi que les associations de jeunes et organisations de la société civile qui ont tous exprimé leur solidarité avec les FAMas.
A noter que dès le lendemain de l’attaque le chef de l’Etat, Ibrahim Boubacar Keïta, après avoir décrété un deuil national de trois jours, s’est rendu au chevet des victimes à Gao. Et les activités de la fête de l’armée, le 20 janvier, ont été réduites au dépôt d gerbe de fleurs et à la prise d’armes au Camp Soundjata Keïta de Kati.
Par Moïse Keïta
Source: Le Sursaut