Les médicaments vendus dans les rues sont dangereux pour la santé. Ils sont très souvent périmés. En outre, ce sont de faux médicaments commercialisés.
Ces tueurs silencieux font de grands ravages au sein des familles africaines. Certaines familles défavorisées les achètent à cause de leurs prix accessible.
Beaucoup d’africains ne savent pas que l’Afrique est le premier lieu d’importation de ces trafics de composants chimiques très souvent périmés.
En effet, c’est environ 126 millions de médicaments contrefaits qui ont été pris par les services de douane en septembre 2016. L’Organisation mondiale des douanes (OMD) a annoncé que le Nigeria et le Bénin sont les pays les plus touchés par ce trafic.
Dans la commune de Kétou à 150 km au nord de Cotonou au Bénin, l’une des plus grandes trafiquantes a été appréhendée. Elle travaillait avec une des sociétés écran de distributions de médicaments. Cette société est responsable d’un grand nombre de ventes illicites de faux médicaments.
L’Organisation mondiale des douanes a notifié que les douaniers avaient contrôlé au total 243 conteneurs maritimes. Les résultats des fouilles étaient alarmants. C’est 150 conteneurs contenaient des produits médicaux non-conformes : 75 % d’entre eux provenaient d’Inde et 25 %, de Chine. Il y avait parmi ces substances illicites : 25,5 % d’anti-inflammatoires, 15 % d’ antibiotiques , 13 % d’analgésiques et 7 % de gastro-entérinaux, 248 000 produits vétérinaires et 26 % d’antipaludéens trafiqués.
Il est important de sensibiliser les Africains. De plus, ces produits sont très toxiques et causent des effets de résistances aux véritables traitements. Ce sont des centaines de milliers d’Africains qui décèdent chaque année. Cela est du à un manque d’informations sur le phénomène des médicaments de la rue.
Malizine dit Non aux faux médicaments. Chers Lecteurs, merci de sensibiliser vos familles.
Source: Afrikmag