L’armée est traditionnellement discrète, silencieuse et respecte son devoir de réserve. Mais il arrive un moment où elle n’a plus le droit de se taire et où elle a même le devoir de s’exprimer, car elle est aussi constituée de citoyens. Et nos soldats commencent sérieusement à donner leurs avis certains chefs de guerre de l’ex rebellion armée en côte d’ivoire dont les nombreux échecs et trahisons sont à l’origine de tout ce fiasco.
Grâce à des informations obtenues auprès d’un leader de cette mutinerie, nous sommes en mesure de comprendre à quelques détails près la fronde lancée par nos soldats ivoiriens ce 07 janvier à Bouaké.
La réaction actuelle de nos militaires ivoiriens tient à peu de chose, à peu d’observations assez logiques quand on réfléchit sereinement au problème. En effet Quelque jours après l’insurrection armée qui s’est muée en mutinerie sur toute l’étendue du territoire ivoirien, un des ténors de cette crise militaire a tenu à faire des confidences toutefois en restant anonyme. « Ça me fait mal qu’on arrive à cette situation-là aujourd’hui. Mais c’était la seule manière de nous faire entendre. A chaque fois, on se dit, on va se soulever, on va se soulever. Donc psychologiquement tout le monde était prêt. Rien n’était préparé, mais chacun savait que ça allait déclencher un jour mais quand, personnes ne le savait » serein derrière sa cagoule, ce militaire a dressé un constat lucide et inquiet sur les futures déflations et dissolutions qui s’annoncent. Selon lui les promesses de guerres n’ont pas été respectées notamment les primes prévues dans l’accord de Ouagadougou, et d’autres promises par des chefs de guerre d’alors à certains groupes armées non concrétisés. « C’est la tête qui est le poison et les chefs qui devraient rendre compte au président de la république ne le font pas, ils sont devenus des hommes d’affaires, ils s’en fichent de nous, on sait bien que l’armée c’est la discipline et la hiérarchie, et si la hiérarchie ne reflète pas l’humilité, voilà ce que ça donne » déclara l’homme qui a par ailleurs donner une assurance que c’était fini les populations n’avaient plus rien à craindre “ça nous faisait quand même du mal puisqu’on a pas voulu que ce soit ainsi, il n’ya plus d’inquiétude, c’est fini.”
Source: Imatin