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Arnaque en plein Bamako

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Un arnaqueur marocain disparaît avec 175 000 euros (cent soixante-quinze milles euros), à peu près 105.000.000 FcFA de certains de nos concitoyens maliens, et est activement recherché par la justice malienne. Ce Marocain, arrivé au Mali, a loué un bureau dans l’ACI 2000 en face de Orka au 3ème étage. Bureau qu’il a bien équipé avec des meubles très chers et avait même installé deux coffres-forts. Son système comme il le prétendait : échanger gratuitement l’euro contre le franc CFA. Pour bien mener son opération, il lance un appel aux commerçants au niveau du grand marché de Bamako. Certains commerçants et usagers rassemblent jusqu’à 175.000 euros qu’ils amènent au bureau du faux agent de change. Cet individu, après avoir pris ladite somme, les sécurisa dans ses coffres et pria ses «clients» à s’asseoir et attendre son agent qui serait parti faire le retrait au niveau d’une banque. À un moment donné, il se levait en laissant les «clients» au niveau de la salle d’attente tout en s’excusant pour faire un petit truc dans son bureau. Ce que les “clients” de l’arnaqueur ne savaient pas, c’est que cet individu malsain avait fait des travaux au niveau de son bureau de telle sorte qu’il avait créé deux portes de sortie cachées à partir des toilettes et par lesquelles il pouvait se dérober sans être vu par quiconque. (Comme vous pouvez le constater sur les photos). Après près de 3 heures d’attente et ne voyant pas le monsieur ressortir, ses “clients commencèrent à s’inquiéter et décidèrent d’ouvrir la porte du bureau pour y voir clair. Désagréable été leur surprise de trouver le bureau vide sans aucune présence humaine, et le comble était surtout la découverte des portes cachées. Conclusion : l’arnaqueur marocain s’était simplement et purement envolé avec les 175 000 euros soit près de 105.000.000 de Fcfa de certains de nos concitoyens. Malgré les multiples avis de recherche des autorités judiciaires, ce Marocain reste jusque-là introuvable. Il est demandé à toute personne connaissant ce monsieur de le signaler auprès des autorités. Alors une fois de plus : méfiance et prudence, chers concitoyens, les arnaqueurs ne sont jamais loin de vous.

IBK tance ses partisans

Le rassemblement intitulé «Nous sommes le Mali» est une initiative des partis politiques de l’opposition et de la société civile. Ils avaient décidé seuls avant d’associer la majorité présidentielle. Pour la participation de tous les Maliens, c’est Soumaïla Cissé, selon nos informations, qui a appelé le président de la République pour lui expliquer le bien-fondé de leur démarche. IBK n’a vu aucun inconvenant à la tenue de ce rassemblement. Les partis de la majorité se sont ensuite rendus chez IBK avant de prendre part à la manifestation du samedi 21 janvier 2017. Selon nos informations, des membres de la majorité se sont fait tancer par le président. D’après le fameux fils du même président, ils ne voulaient pas participer à cette activité. «Dans un premier temps, ils sont allés demander l’avis du président de la République qui leur a crié dessus», ajoute une source proche de la majorité. Aujourd’hui, la majorité et l’opposition ne vont certainement pas se limiter à cette seule manifestation, parce qu’ils ont aussi rendu ensemble visite aux victimes qui sont à Bamako et Kati, en leur apportant des appuis.

Gao, ville morte

Le lundi 23 janvier 2017, Gao a rendu hommage aux victimes du 18 janvier 2017. L’opération ville morte a été suivie à la lettre en signe de protestation contre l’attentat-suicide contre le camp du Moc (Mécanisme opérationnel de coordination) qui avait fait 106 morts et plus d’une centaine de blessés. «Il n’y a pas une seule activité dans la ville», nous a confié un habitant. Cette journée ville morte a été organisée par les transporteurs, les commerçants, les organisations de jeunes et femmes, et les artisans de Gao. À l’origine, cette opération devrait s’étaler sur deux journées. Elle fut bien suivie.

Pr. Rose reçoit son prix

Le Mali était à l’honneur ce mardi 24 janvier 2017 à travers notre compatriote le professeur Rokia Sanogo qui a reçu le prix Nkwame Nkrumah pour la science, pour ses nombreuses recherches dans le domaine de la médecine traditionnelle. Très émue, elle a dédié son prix, doté d’une plaque et d’une enveloppe symbolique, au peuple malien. Toute la délégation malienne conduite par le ministre de la promotion de la femme l’a chaleureusement félicitée. Mme Rokia Sanogo, lauréate du prix Nkwame Nkrumah pour la science 2016 de l’Union africaine, à Addis-Abeba, était en compagnie du vice-recteur de l’université des sciences techniques et des technologies de Bamako, de l’ambassadeur du Mali à Addis-Abeba et de Me Soyata Maïga de la Cour africaine des Droits de l’Homme et des peuples. Toute la délégation malienne était honorée par cette distinction du professeur Rokia Sanogo, elle qui s’est battue pendant de longues années dans le domaine de la médecine, plus précisément traditionnelle.

«Zigzag-gamie»

Dans le monde des professionnels du sexe, on apprend toujours de nouveaux mots. On ne peut plus dire prostituées, mais filles de joie ; plus de célibataires, mais des unions libres. Interdiction formelle de prononcer le mot chambre de passe, plutôt chambre de joie. Les mêmes professionnelles du sexe nous apprennent que leur lexique s’enrichit avec un nouveau mot : «zigzag-gamie», en référence à la monogamie,  à la polygamie. Oui, selon elles, certaines femmes et certains hommes sont très forts et font que «zigzaguer» avec leurs «conjoints». Les plus fortes sont les femmes qui ne font que rouler les hommes et coureurs de jupon dans tous les sens. Dans le milieu des professionnelles du sexe, la zigzag-gamie ne cause aucun désagrément pour les filles de joie, parce que ce qui est important pour elles, c’est l’argent. Mais elles ne se laissent pas faire ! Quand elles savent que le client est marié, elles se mettent au petit avec lui, pour une partie de joie. En somme, la zigzag-gamie n’est pas possible avec toutes les filles de joie. Il y a des critères à remplir pour les connaître, il faut y faire un tour dans une maison clause, pardon de joie.

Les 7 milliards de Bagayogo

Depuis 2002, le volcan ivoirien demeure en éruption. Mais, cette année 2017, c’est une grogne sociale inégalée. Des mutins de Bouaké, aux sapeurs-pompiers d’Abidjan en passant par les gendarmes. Une série de revendications qui a occasionné plusieurs sanctions, surtout des chefs militaires. Plusieurs d’entre eux qui avaient des sous à la maison sont en train de chercher des lieux sûrs pour les cacher. C’est ainsi que l’épouse de l’ex-chef d’état-major, Soumaïla Bakayoko, aurait été arrêtée à la frontière de Côte d’Ivoire-Mali avec la somme de 7 milliards de francs CFA. Cette information s’est répandue comme une traînée de poudre sur les réseaux sociaux. Cette arrestation est commentée pour expliquer la chute de son mari, qui était chef d’état-major et ex-rebelle. Pendant ce temps, dans les CHU, seul un service minimum est assuré ; les médecins et le personnel hospitalier sont en grève à l’image des professeurs d’universités, des professeurs d’écoles ou lycées, des agents des ministères ou des collectivités. Pour cause d’un versement de 2 milliards pour les fonctionnaires.

Clin d’œil à un confrère à Koulouba

Ceux qui ont notre âge, surtout qui sont de Badala Sema I, se souviennent encore des prouesses de Madouss. Lui qui, pendant des années, était le gardien titulaire de l’AS Commune V en remplacement d’un certain Ousmane Farota, qui a été de l’aventure 1994 des Aigles du Mali. Nous nous souvenons de Madouss, car derrière sa cage, avec des boîtes de conserve vides, nous les soutenions de toutes nos forces en bons supporters de l’AS Commune V. Madouss, entre-temps piqué par l’amour des médias, est devenu journaliste sportif à la radio Patriote avec feu Moussa Keïta. Mamadou Camara, pas l’ex-ministre, est en train de faire des merveilles sur la page facebook de la présidence de la République. Un traitement professionnel de l’information, avec images et vidéos à l’appui, pour donner en temps réel l’actualité du président de la République. Une innovation salutaire dans la communication gouvernementale avec la complicité de cet autre frère de Badala Sema I, Racine Seydou Thiam. Le duo de Badala marche à merveille sur la colline du pouvoir. Ce n’est pas facile la communication présidentielle, mais nous avouons qu’ils forcent notre admiration. Surtout en évitant la polémique, en disant directement les faits. Bravo Madouss, vous avez notre soutien sans faille, tout comme notre frère Racine Thiam.

La concrétisation des mesures

Il a augmenté le budget alloué aux bourses universitaires, entamé la construction de 4 centres médicaux, pris un décret qui interdit de cumuler les postes administratifs opérationnels (tu ne peux pas être ministre et maire, par exemple, ou DG d’une société publique et maire). Il utilise un cortège de 5 voitures maximum (dont la sienne) et ne se déplace que dans ses propres voitures (dans le cadre du travail une Range Rover et une Bentley, pour les détentes ou le week-end, il a d’autres voitures dont une Porsche). Parce qu’il juge inutile tout le parc auto mis à sa disposition. Chef d’Etat fut-il, il a réduit de 40% la TVA sur les produits surgelés importés (viande, poisson etc.) et de 30% sur tous les autres produits de 1ère nécessité faisant baisser les coûts d’achat. Il a baissé le train de vie des ministres et DG  (les ministres ont deux voitures de locomotion et 2 de sécurité). Ils doivent respecter le code de la route et ne pas utiliser les gyrophares (sauf en cas de crise). Patrice Talon a autorisé le solaire qui est une bonne solution pour les foyers à faibles revenus. Les véhicules en plus (vu qu’il a réduit les frais de l’administration) seront échangés contre d’autres de standing inférieur et en nombre plus important, ce qui permettra d’économiser 4,6 milliards. Cela permettra l’équipement des administrations de l’intérieur en véhicules. Il a réduit le nombre d’ambassade (par exemple, le pays avait 3  représentations en France qui sont passées de 3 à une). Il a interdit à ses ministres de parrainer des cérémonies ludiques (concerts, festivals, etc.), d’employer le terme “don”  et surtout il a économisé 177 milliards en réduisant le train de vie de l’Etat. Un modèle.

 

Source: Le Reporter

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