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Impunité, corruption… : Les maux du Mali vues par Moussa Mara

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La corruption, l’administration prédatrice, l’impunité et le leadership approximatif  sont, entre autres qui entravent le développement de notre pays. C’est du moins ce qu’à affirmé Moussa Mara, président du parti Yéléma. C’était à l’ouverture de la 3e conférence nationale du parti le dimanche 29 janvier 2017  au CICB.

 Devant les délégués, venus un peu partout du pays, le président du parti a égrainé l’avenir du Mali dans un monde global.

Pour Mara, l’évolution actuelle du monde est inquiétante pour les pays démunis.

“Pour un pays comme le nôtre, cela est particulièrement alarmant car, dans de nombreux domaines, nous restons dépendants. Cependant, nous ne devons pas nous contenter seulement de déplorer cette situation. Au contraire, cela doit nous inciter à regarder lucidement la situation, à analyser objectivement les perspectives et à nous engager dans le processus de renforcement des acquis et des avantages de notre pays. Ce qui passe d’abord par la correction de nos faiblesses”, a indiqué l’ancien Premier ministre.

Selon Mara, l’affaiblissement du Mali est en partie lié à la gangrène de  la corruption.

“On n’a plus honte de voler, de mentir. Tant qu’on  ne pense qu’à son portefeuille, on ne peut penser au Pays “, a-t-il regretté. Il a poursuivi pour dénoncer la conduite de l’administration à travers un rapport accablant, un autre point noir de l’affaiblissement de l’Etat.

“Ce qui nous affaiblit de plus, c’est l’impunité. Le Malien est, aujourd’hui, persuadé que, quel que soient les forfaits commis, même les plus graves, il n’est pas suivi de sanction “, a-t-il déploré.

Le président du parti Yéléma, a dénoncé également la qualité du leadership et de la gouvernance dans notre pays. “L’incapacité à proposer une vision et à fixer un cap aux populations qu’on dirige, est un reproche qu’on peut faire aux leaders dans notre pays “, a-t-il indiqué.  “Il n’y aura pas d’unité nationale, ni de sursaut, ni de sortie de crise durable,  si l’on ne se décide pas à les aborder frontalement ses faiblesses en mettant en œuvre des mesures correctives appropriées “. Pour un Etat fort, il faut lutter contre la corruption,  l’administration prédatrice,  l’impunité, a expliqué, Moussa Mara,  président du parti Yéléma.

Moussa Mara,  a réaffirmé son soutien à IBK et s’engage à l’accompagner pour le développement harmonieux du pays.

M. Diallo

 

Source: L’indicateur De Renouveau

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