Mme Doris Barnett, vient de séjourner dans notre pays. Elle a visité lundi dernier les ateliers du génie militaire, en compagnie de la directrice de ce service, le colonel-major Nana Tiémoko Traoré ainsi que d’autres hauts gradés de l’armée. Au niveau du 34ème bataillon du génie, les visiteurs du jour ont apprécié les réalisations faites dans le cadre du Programme d’aide à l’équipement. Grâce à ce programme, des travaux de rénovation du garage annexe, situé à l’ex-base aérienne, ont pu être effectués. La délégation allemande s’est ensuite rendue à l’atelier central du génie militaire à Darsalam où le parlement allemand a financé des travaux à hauteur de 450 millions de F cfa. En plus de la rénovation des ateliers du génie militaire, un bâtiment administratif a été construit entre 2015 et 2016. Cette année, le parlement allemand compte rénover d’autres structures au niveau du camp de Kati. Chaque année, la commission finances du parlement allemand se rend dans les pays qui ont bénéficié de son aide. Notre pays a eu l’honneur de revoir la délégation de ces élus allemands cette année. Après avoir visité les réalisations, Mme Barnett s’est réjouie du fait que les fonds envoyés au Mali ont été utilisés à bon escient. «Je suis très heureuse de constater qu’on utilise bien les fonds financiers octroyés dans le cadre du projet de la coopération au Mali», a-t-elle déclaré. La directrice du génie militaire a remercié la délégation parlementaire allemande pour avoir fait le déplacement au Mali. Le colonel-major Nana Tiémoko Traoré souhaite que les acquis de cette coopération soient préservés. «Les travaux ont été faits par des entreprises privées de la place et ils ont été suivis par le génie militaire», a-t-elle précisé.
Présentation des vœux de l’URD au MEDIA : « Le Mali s’est volontairement proposé pour la réadmission de ses immigrés sur 10 pays, demandés en Afrique par l’Union Européenne» dixit Soumaïla Cissé
L’Union pour la République et la Démocratie (URD) a présenté, le mardi 31 janvier 2017, à la Maison de la Presse, ses vœux de nouvel an à la presse nationale et internationale. La cérémonie présidée par l’honorable Soumaïla Cissé, chef de file de l’Opposition a eu lieu en présence des membres et sympathisants du parti. Au cours de la conférence, M. Cissé a fait savoir que le Mali s’est volontairement proposé pour la réadmission de ses immigrés sur 10 pays demandés en Afrique par l’UE. Parmi ses 10 pays, on peut citer : l’Ethiopie et le Sénégal. Il a poursuivi ses révélations en mettant l’accent sur la mauvaise gouvernance du pays dominée par la corruption, l’insécurité, la cherté de la vie, etc. En outre, le chef de file de l’Opposition a profité l’occasion pour présenter ses condoléances aux 332 personnes dont 207 civiles qui ont perdu la vie en 2016 dans le centre et le nord du Mali, soit 121% des victimes pour la seule année 2016. Il a ajouté que notre pays a enregistré 385 attaques en 2016, soit plus d’une attaque par jour. A ceux-ci, dira-t-il, vient s’ajouter en 2017 plus de 100 morts au compteur. Cependant, l’honorable Soumaïla s’est réjoui avec l’arrivée de 16 partis politiques de la majorité présidentielle à l’Opposition. Il dira que l’année 2016 a été riche en événements mais très éprouvant pour les journalistes. 74 journalistes ont été tués en faisant leur métier. L’honorable Cissé a aussi déploré l’emprisonnement de 348 journalistes à travers le monde. Au Mali, il dira qu’il y a juste une année, le journaliste Birama Touré a mystérieusement disparu. Cette disparition continue de nous inquiéter.
Soumaïla Cissé réitère son appel à la tenue des concertations nationales. Après la déclaration liminaire, l’URD a procédé à la projection d’un film qui retrace les dérives dans la gestion du pays. Répondant à la question de certains confrères à savoir si tout va bien au sein de l’opposition, le chef de file de l’opposition Soumaïla Cissé dit ceci : « Nous avons vu des partis importants, l’Adp Maliba et le Sadi qui ont rejoint l’opposition.
Le ministère de la Culture fait le point des avancées du projet Timbuktu Renaissance
Dans le cadre de la restitution des actions menées pour la réalisation des objectifs du projet Timbuktu Renaissance, le ministère de la Culture en partenariat avec l’Association Timbuktu ont rencontré le lundi 30 janvier 2017 les hommes de médias. Présidée par Madame N’Diaye Ramatoulaye Diallo, ministre de la Culture, la rencontre s’est déroulée en présence de Madame Cynthia Schneider et de M. Manny Ansar, respectivement, présidente et secrétaire général de ladite association. On notait aussi la présence d’autres responsables culturels.
Pour Madame N’Diaye Ramatoulaye Diallo, ministre de la Culture, «les grandes lignes de ce partenariat convergent vers un seul objectif qui est de faire de la culture un vecteur et un moteur de développement intégré pour les régions du nord du Mali. Timbuktu Renaissance a fait le tour du monde pour porter des messages d’espoir du Mali et la conviction de chaque malien de sortir dignement de cette crise. L’idée est de redonner à Tombouctou sa lueur d’antan où la paix et la stabilité peuvent se côtoyer». Dans sa mise en œuvre, le projet prévoit la construction d’un centre de culture et d’innovation à Tombouctou en partenariat avec Google Cultural et National Endowment for Democracy (NED) au mois de mars 2017. Ce Centre sera un espace multifonctionnel avec une connexion internet à haut débit et toutes les commodités pour l’utilisation des TIC. Il accueillera aussi des rencontres, des conférences-débats, des concerts et des animations culturelles. Le Centre sera également équipé d’un studio d’enregistrement. «Nous allons aussi inviter les artistes de Bamako et des autres régions du Mali et de surcroit ceux qui sont dans les camps de réfugiés pour un brassage culturel afin de faire vivre l’activité culturelle », a indiqué Many Ansar. A retenir que le projet Timbuktu Renaissance vise à œuvrer pour un retour définitif et durable de la paix et de la stabilité économique dans les régions du Nord du Mali. Il est le fruit d’un partenariat entre l’Association Timbuktu Renaissance avec l’accompagnement du ministère de la culture et Google Cultural Institute et National Endowment for Democracy (NED).
En chiffre, les actions menées par la police malienne au cours de l’année 2016
Dans le cadre de sa traditionnelle rencontre, le DG de Police nationale était face aux hommes de médias le mercredi 1ier février 2017. C’était pour faire le bilan des actions menées en 2016 par les différents corps de policiers maliens. Ainsi, il dira qu’en 2016, la police malienne a effectué 9189 patrouilles, soit 5615 dans le district de Bamako contre 3573 dans les régions. Ces patrouilles ont mobilisé 48782 éléments avec 8360 personnes interpellées à Bamako et 2444 dans les régions. Elles ont permis aussi de saisir à Bamako 6609 engins, dont 6138 à deux roues et 471 à quatre roues contre 2409 engins dans les régions. En ce qui concerne les accidents de circulation en 2016, on a dénombré 2625 dans le district de Bamako et 1086 pour les régions. Les blessées sont au nombre de 2494, soit 1432 pour le district de Bamako et 1062 pour les régions. Il est à déplorer 4158 accidents avec des dégâts matériels. Toujours courant 2016, ce sont 186 personnes qui ont trouvé la mort dans les accidents de la circulation. En 2016, la police malienne a établi 151 325 cartes nationales, dont 116 027 pour le district de Bamako et 35 298 pour les régions, le tout pour une valeur totale 116 millions 27 mille FCFA. En 2016, la police a délivré 58900 passeports, 3343 diplomatiques.
Pour ce qui est des amendes forfaitaires, la police malienne a perçu 90 millions 790 mille 300 FCFA, soit 73 millions 310 mille à Bamako contre 17 millions 480 mille 300 FCFA pour les régions. Au titre de la police judiciaire, on dénombre 10392 interpellations, 5158 personnes déférées, 955 perquisitions, 1749 descentes policières, 157 armes saisies, 502 personnes signalées. Toujours en 2016, la police malienne indique avoir saisi 2 tonnes 742 kg 600 grammes de cannabis, 767 doses de crack, 861 kg 300 g de faux produits pharmaceutiques et d’importants faux billets de banque d’une valeur de 1 million 533 milles 500 FCFA.
Les responsables du parti YELEMA partagent avec la presse les résultats issus de leur 3ème Conférence nationale
Pour partager les résolutions de leur 3ème conférence nationale tenue le 29 janvier 2017 au CICB, les responsables du parti YELEMA étaient face aux hommes de médias le mardi 30 janvier 2017 à la Maison de la Presse. Animée par le 1er vice-président du parti M. Abdoulaye Diarra, la conférence s’est déroulée en présence d’autres responsables du parti. Pour M. Diarra, «la conférence nationale du parti est une instance statutaire organisée entre deux congrès. Elle est le lieu pour faire le bilan à mi-parcours, procéder à des ajustements mais aussi imprimer de nouvelles missions ». Il indiquera en outre que «la présente conférence a été marquée par trois temps forts à savoir: la cérémonie d’ouverture qui a vu la participation de plusieurs partis politiques, des organisations socioprofessionnelles, de la diaspora et des délégués venus de l’intérieur, la lecture du rapport d’activités du Comité Exécutif Central (CEC) par le Secrétaire général et des conférences autour de deux thèmes majeurs. Il s’agit du Renforcement des capacités des élus pour un meilleur mandat, la structuration et le financement du parti et les élections futures. Après des débats francs et constructifs la conférence a adopté une résolution en 6 points. On a le renforcement des capacités des élus pour un meilleur mandat, le suivi et l’accompagnement des élus dans leurs mandats sur la base des valeurs et principes qui incarnent la vie du Parti, la mise à la disposition des militants des messages forts du Parti en français et en langue locale et privilégier les supports audiovisuels pour faciliter l’appropriation et les rendre disponibles sur support électronique. Il a été question aussi de faire connaitre le logo du parti à la base, de multiplier et de renforcer les visites sur le terrain des responsables et membres du CEC et de réfléchir sur l’appellation des structures du Parti. Il importe de retenir que le parti qui participait à ses premières élections locales a pu obtenir 15 postes de maires, 415 postes de conseillers municipaux.
Source: Inf@Sept