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Festival au désert : D’Essakane à la caravane culturelle pour la paix

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Réputé comme l’un des événements culturels les plus reconnus en Afrique, le Festival au désert célèbre depuis 2001 la culture saharienne, la malienne en particulier, accueillant dans le désert de Tombouctou ses nombreux invités sahélo-sahariens… Mais, à cause de l’insécurité qui règne dans le Nord du Mali depuis 2012, l’événement a momentanément abandonné son cadre géographique en se muant en caravane culturelle. Caravaniers qui ont pris le départ à Ségou à l’occasion du Festival sur le Niger.

 Depuis l’interdiction de la musique au nord du Mali sous l’occupation extrémiste et à l’insécurité liée à la permanente menace terroriste, le Festival au désert est devenu alors “Festival en exil” pour manifester sa résilience. Au regroupement annuel d’Essakane (Tombouctou), a succédé depuis quelques années la Caravane culturelle pour la paix.

Aujourd’hui, avec la signature des accords de paix, l’espoir renait. C’est pourquoi, dans le souci de poursuivre ses objectifs de développement, de la promotion de la paix et de la diversité culturelle, en partenariat avec ses amis du Festival Taragalte de M’Hamid El Ghislaine (Maroc) et du Festival sur le Niger de Ségou, le Festival au désert sera encore exceptionnellement organisé sous forme de “Caravane culturelle pour la paix”.

La Caravane culturelle pour la paix 2017 a pris son départ au Festival sur le Niger de Ségou (du 1er au 5 février 2017) pour ensuite des étapes à Mopti (6 et 7 février 2017), à Sikasso (8 et 9 février 2017) et à Bamako les 10 et 12 février prochains.

Dans la capitale, deux concerts de clôture sont annoncés à l’Institut français du Mali (IFM) et à l’espace dit du Cinquantenaire au bord du fleuve Niger, avec la participation des représentants des régions du Nord et des camps de réfugiés.

La caravane fera ainsi escale pour un soir à l’IFM avec sur scène Etranes de Tombouctou, Daraa Tribes (Maroc), Sahel/Sahara Band (Mali-Maroc) et le rappeur Mylmo pour une “jam session”.

Aïssata Bâ

 

Source: Le Reflet

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