Estimé à plus d’un milliard de nos francs, la construction d’un centre pour brulés au Mali est un projet qui tient à cœur l’Association d’Aide aux Enfants Brulés et Enfants nés avec des Malformations (AEBM). Sa Présidente l’a dit au cours d’une conférence de presse tenue ce samedi 4 février au Fonds de solidarité nationale.
Au Mali, on enregistre plus de 100 cas de brûlure par an pour un taux de mortalité de 17%. C’est fort de ce constat que la prise en charge des cas pose problème aux parents dont la plupart ne disposent pas des moyens suffisants pour y faire. Et, cela, à cause d’un coût que nécessite un cas. Car, on paye entre 30.000 et 50.000 francs CFA dès le premier jour de l’arrivée du brûlé à l’Hôpital sans compter les frais médicaux à payer qui varient entre 8.000 et 20.000 francs CFA par jour. Une somme jugée exorbitante qui n’est pas à la portée des familles de faibles revenus. Donc, c’est pour venir en aide aux victimes de brûlure que des citoyens maliens ont créé l’AEBM.
Pour sa Présidente, l’AEBM se propose d’aider les victimes de brûlure dans la prise en charge des cas.
Selon Mme Traoré Halimata, Présidente de l’AEBM, c’est pour faire connaitre cette association des Maliens et en retour bénéficier de leur soutien que s’est tenue la présente conférence de presse.
Elle a profité de cette occasion pour inviter les bonnes volontés à venir participer à la soirée gala de levée des fonds prévue pour le 25 février 2017, à Azalai Hôtel Salam, en vue d’aider les nombreux brûlés à se prendre en charge. Elle lance un cri de cœur aux bonnes volontés afin de les venir en aide afin de réussir de mission de sacerdoce qu’est d’aider les victimes de brûlure.
Notons que le Mali ne dispose qu’un seul brûrologue pour tout le pays. C’est pourquoi l’AEBM interpelle plus que jamais les autorités maliennes à former plus de spécialistes dans ce domaine pour une meilleure prise en charge des cas de brûlés.
A titre de rappel, notons que l’AEBM a été créée 2014, ici à Bamako.
Ambaba de Dissongo
Source: L’observatoire