Au Maroc, le secrétaire général du Parti Justice et Développement, par ailleurs Premier ministre de ce pays d’Afrique du Nord, Abdellilah Benkirane a indiqué, ce samedi 11 février 2017, que sa formation politique est prête à renoncer à la présidence du gouvernement.
Dans son allocution, au cours d’une session ordinaire du conseil national du PJD à Salé, Abdelilah Benkirane, s’est, selon Yabiladi, dit opposé à une intégration de L’Union socialiste des forces populaires (USFP) dans son projet de coalition. « Je n’attends pas de ce parti qu’il me contacte pour former le gouvernement. J’attends uniquement les réponses d’Akhannouch et de Laenser ». Cette sortie intervient après plus de cinq mois de blocage dans les consultations pour la formation d’un nouveau gouvernement.
A l’issue des élections législatives du 7 octobre, le président du RNI (Rassemblement national des indépendants), Aziz Akhannouch a en effet exigé une intégration du PJD dans l’USFP. Ce que le chef du gouvernement balaie d’un revers de main arguant que « cette formation n’a remporté que 20 sièges ». Et d’insister que « c’est d’ailleurs le même nombre de sièges que nous avons obtenus rien que dans la région Rabat-Kénitra ».
Abdellilah Benkirane s’est dit, si « les intérêts de la nation l’exigent », prêt à renoncer à la présidence du gouvernement marocain.