Les Maliens suivent avec un grand intérêt les joutes électorales des prétendants pour la présidence de la France en 2018. Après François Hollande qui a donné un sang nouveau à la coopération franco-malienne, les nôtres fondent espoir sur un successeur valable pour parachever l’œuvre entamée, notamment, le retour de Kidal dans les girons de l’Etat malien. Que peut-on s’attendre des trois prétendants sérieux pour le palais de l’Elysée en 2018, Emanuel Macron, Bénoit Hamon et Marine Le Pen ?
Le doute n’est plus permis sur cela, Hollande ‘’l’Africain’’ ne briguera pas un second mandat à la tête de l’Hexagone. Or, pour paraphraser le président IBK, cet homme a changé quelque chose dans les pratiques politiques de la France en Afrique. Toutefois, au regard de sa décision de se retirer, selon le président malien, les peuples africains, lui sauront gré d’avoir changé radicalement la nature et l’objet des interventions françaises en Afrique. Une intervention au chevet de la démocratie en Afrique et non, selon IBK, au secours de quelque autocrate ou despote . Pourtant François Hollande est arrivé au pouvoir, au moment où la coopération française n’était pas perçue de bon œil dans le continent. Et ce, en raison des frasques de Sarkozy en Afrique.
Source: Le Sursaut