Une plume donne des sueurs froides à toute la République à travers la publication d’un article de presse dans lequel l’ennemi juré à abattre n’était autre que le Président de l’Assemblée Nationale, Issaka Sidibé. C’est la consternante, mais aussi la bouleversante nouvelle ayant fait les choux gras de la presse nationale et surtout les réseaux sociaux où certains messages postés étaient pour la plupart d’une virulence sans commune mesure, sans aucune observation de l’éthique et de la déontologique de la noble et passionnante profession journalistique.
L’information qui a fait, au pas de course, le tour de la planète n’est plus qu’un secret de Polichinelle. Inutile de rappeler les faits sur lesquels porte la grave accusation dont fait l’objet l’honorable Issaka Sidibé et qui, à coup sûr, nuirait au-delà de sa personne, de sa famille à toute la nation malienne.
Calomnie ou réalité ? Peu importe. Mais quelle importance accorder à cet article au moment où le pays cherche à sortir d’une crise existentielle sans précédent ? .
Nous ne connaissons le Président de l’AN ni d’Adam ni d’Eve mais, derrière cet article, se cacherait une volonté manifeste de nuire à un citoyen, un père de famille et à une personnalité publique.
Fort malheureusement ! Ce n’est pas en portant atteinte à l’honneur et à la dignité des dirigeants que l’on rend service à la nation. Au contraire, ce genre de propos affaiblissent l’autorité de l’Etat, ternissent l’image de la nation et créent la division au sein de la société au moment où tous les regards devront se concentrer sur la libération totale de notre pays.
Certains vont jusqu’à traiter nos responsables de mécréants qui n’attendent que la mort pour faire leur baptême de feu dans les couloirs de l’enfer.
Certes, l’effritement des valeurs sociétales dans notre pays est une triste réalité qui prend de l’ascenseur chaque jour que Dieu fait. Cette situation en effet, devra interpeller, non seulement les plus hautes autorités, les leaders religieux, les Organisations de la Société Civile mais aussi l’ensemble des concitoyens.
Idrissa I. MAIGA
Source: L’Agora