18 janvier 2017 : Gao se réveille sous le choc. Le camp du Mécanisme opérationnel de coordination (MOC) est secoué par une violente explosion. Bilan : une centaine de morts. Les victimes de cet attentat meurtrier sont des éléments de l’armée et des combattants des mouvements armés du nord.
12 février 2017 : une cinquante de civils sont sauvagement massacrés à Ké-Macina (Ségou), lors d’un affrontement entre communauté bambara et peuhle.
De janvier 2017 à nos jours, ce sont des centaines de soldats et civils qui ont perdu la vie à cause de la situation sécuritaire de plus en plus préoccupante au nord et au centre du pays.
En effet, d’innocentes victimes tombent quotidiennement à tous les coins et sur une grande partie du territoire national, du nord au sud, d’est en ouest. Le Mali est devenu le théâtre d’actes barbares qui ne finissent d’endeuiller les familles : attentats terroristes et djihadistes de grande envergure, explosions de mines et autres attaques.
Le gros risque pour le Mali ? Ce sont les affrontements entre des communautés qui, jusqu’ici, ont vécu dans l’entente, l’harmonie et la paix. Face à cette situation porteuse de dangers, l’Etat est fortement interpellé. Aussi, le président de la République Ibrahim Boubacar Keïta et le gouvernement ont l’impérieux devoir de protéger les personnes et leurs biens. A défaut, ils auront failli à leurs missions.
C H Sylla
Source: L’Aube