« Très encourageants », c’est ainsi que le laboratoire américain, qui développe le vaccin, a qualifié les derniers résultats sur un vaccin expérimental contre le paludisme. Une des deux études a été menée au Mali et l’autre en Allemagne, et toutes deux montrent un niveau de protection « significatif »
Pour les 200 millions de personnes touchées par le paludisme, il n’existe aucun vaccin aujourd’hui. Et ces derniers résultats montrent que la recherche avance très vite dans le domaine.
Dans la 1ère étude conduite en Afrique, 35 personnes saines ont reçu le parasite le plus mortel, le plasmodium falciparum, directement dans le sang : une injection réalisée dans la phase précoce de son développement et atténuée par irradiation. Six mois et 5 injections plus tard, le taux de protection est de presque 4 personnes vaccinées sur 10. Il s’agit du niveau le plus élevé de protection jamais vu pour un vaccin contre le paludisme a souligné le fondateur de la firme. Une société qui avait déjà mené il y a quelques années une étude sur une population de 57 personnes non exposée naturellement au paludisme.
En ce qui concerne le résultat des travaux en Allemagne, la protection est également élevée : réponse favorable de cinq volontaires sur huit pour une vaccination du parasite non atténué et associé à un médicament bien connu et déjà utilisé comme antipaludéen, la chloroquine.
D’autres recherches en cours sont réalisées dans de nombreux pays notamment pour déterminer la dose et le mode d’administration les plus efficaces mais également pour savoir si le vaccin découvert pourrait être efficace dans le cadre d’une stratégie de vaccination de masse.
Source: RFI