Le ministre congolais du Budget, Pierre Kangudia a déclaré qu’il ne peut pas réunir les 1 milliards 800 millions de dollars exigé par la CENI pour l’organisation des élections.
L’accord politique du 31 décembre dernier obtenu avec la médiation de la CENCO stipule que les élections présidentielle se tiennent cette année.
D’après cet accord politique conclu avec l’opposition, le chef de l’Etat pourra rester au pouvoir jusqu’à la tenue de la présidentielle fin 2017.
Cette somme colossale représente près de la moitié du budget national, alors que le pays traverse une importante crise économique.
Les déclarations du ministre alimente une nouvelle polémique en République démocratique du Congo.
Certains opposants demandent à l’équipe gouvernementale de démissionner.
L’opposant Delly Sessanga a estimé que le gouvernement devrait démissionner s’il est incapable de financer les élections.
Le second mandat du président Kabila a pris fin en décembre 2016.
“Impasse du dialogue”
Les Nations Unies, l’Union Européenne et l’Union Africaine ont exprimé leurs craintes face à ce qu’ils appellent l’impasse du dialogue politique en RDC.
Des réactions qui interviennent un jour après que le ministre congolais du budget a annoncé que le pays n’avait pas les moyens d’organiser le scrutin présidentielle cette année.
Un accord politique entre gouvernement et opposition avait conclu que l’élection serait organisée en fin 2017.
Le mandat du président Joseph Kabila a pris fin en novembre dernier et ses opposants l’accusent de retarder le vote pour rester au pouvoir.
Pour Fidele Babala est le secrétaire général adjoint du parti d’opposition le MLC, les autorités ont l’obligation d’organiser les élections cette année.
Source: BBC