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Bachar al-Assad ironise: “Est-ce que nous pouvons aller enquêter sur l’argent que Sarkozy a reçu de Kadhafi?”

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INTERNATIONAL – “Est-ce que nous pouvons aller enquêter sur l’argent que Sarkozy a reçu de Kadhafi?” Pour justifier son refus d’observateurs internationaux sur le sol syrien, Bachar al-Assad n’a pas choisi son exemple au hasard. Dans une interview accordée à Europe1 et TF1 ce jeudi 16 février, le président syrien ne s’est pas privé d’une petite allusion à l’affaire des soupçons de financement libyen de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007.

En ligne de mire, un rapport d’Amnesty International paru le 6 février 2017 sur la prison gouvernementale de Saydnaya et dénonçant la mise à mort, dans des conditions inhumaines, de quelque 13.000 personnes entre 2011 et 2015, essentiellement des civils, considérés comme des opposants au “régime”.

Des révélations que le président a farouchement démenti, estimant que le rapport de l’ONG était sans fondement. “Amnesty International, c’est une organisation mondialement connue, il est honteux qu’elle se mette à bâtir un rapport sur la base de simples allégations”, dénonce Bachar Al-Assad.

“Si vous venez devant un tribunal dans votre pays, et vous en avez des tribunaux, vous avez un système judiciaire, est-ce que ce tribunal prendrait une quelconque décision sur la base d’allégations, ou est-ce qu’il exigerait des preuves? Ce rapport est bâti sur des allégations! Pas un seul document ; pas une seule preuve.”

De son côté, l’ONG précise que son rapport se base sur des entretiens avec 84 témoins, au nombre desquels des gardiens, des détenus et des juges.

Les observateurs internationaux, une question de “souveraineté”

Le rapport de l’organisation dénonce également les conditions de détention au sein de la prison: privations alimentaires, viols, “règles spéciales” jugées dégradantes. Mais là encore, le président réfute toute utilisation de la torture, illégale en Syrie. “La question est: pourquoi torturer? (…) Pour obtenir des informations ? Nous…

Retrouvez cet article sur le Huffington Post

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