La crise politique de 2012 a été l’occasion d’un regain de critiques, d’une partie de l’élite contre un Etat centralisé.
Un accord de paix a été signé et nous sommes sur le point de « reviser » notre constitution.
Tous les apprentis constitutionnalistes vont nous ressortir, dans les prochaines semaines, leurs « Nouvelle république du Mali », brandissant le concept, sans rien mettre de concret dedans…
Les institutions Maliennes sont en train de démontrer, une fois de plus, leur robustesse.
Le but d’une constitution, c’est d’organiser le pouvoir, afin que le pays soit gouverné de manière efficace, sans blocage, tout en ayant des rendez-vous électoraux réguliers.
Je n’en demande pas plus à une constitution.
Certes, celle de la République du Mali n’est pas parfaite, et son défaut majeur vient de l’élection du président de la République au suffrage universel.
Cependant le crise de 2012 ne vient pas des institutions, mais des élites, qui n’ont jamais accepté de se faire à cette monarchie républicaine, tout en ne la réformant pas quand ils en avaient l’occasion.
C’est vrai que c’est confortable, quand on est manche.
On peut gouverner sans trop de difficultés, tant qu’une majorité ne se monte pas contre vous.
C’est ce qui arrive aujourd’hui, dans la douleur.
Le seul vrai patron, c’est le président de la République.
Les autres peuvent gueuler, ils sont impuissants.
Nombre de caciques du mouvement démocratique de 1991 sont en train de le vivre, et c’est particulièrement amer.
Séga DIARRAH
twitter : @segadiarrah
Facebook : https://fr-fr.facebook.com/segadiarrah/
Source: Maliactu