Emmanuel Macron a demandé «pardon» pour ses propos sur la colonisation, lors d’un meeting du mouvement En Marche ! à Toulon (Var), samedi 18 février. Le candidat à la présidentielle avait qualifié cette page de l’histoire française de «crime contre l’humanité», lors d’un déplacement à Alger, mardi 14 février. Ces propos avaient provoqué l’ire d’une partie de la droite et de l’extrême droite.
«C’est un crime, c’est un crime contre l’humanité, c’est une vraie barbarie et ça fait partie de ce passé que nous devons regarder en face en présentant aussi nos excuses à l’égard de celles et ceux envers lesquels nous avons commis ces gestes», a déclaré Emmanuel Macron lors d’une interview à Echourouk News, mardi 14 février. Il avait toutefois affirmé ne pas vouloir «balayer tout ce passé».
«J’assume pleinement le discours de vérité que j’ai porté»
Le candidat à la présidentielle est revenu sur cette déclaration en clôture de son discours à Toulon, samedi 18 février. «Je suis désolé de vous avoir blessés, de vous avoir fait mal, je ne voulais pas vous offenser, s’est-il excusé face aux militants, samedi. J’ai parlé des choix, de la responsabilité d’un Etat. Je sais vos vies, vos souffrances.»
Emmanuel Macron, qui parle désormais de «crimes contre l’humain», a toutefois assuré qu’il ne s’est «pas repenti». L’ancien ministre de l’Economie a réaffirmé qu’il ne retirerait pas ses propos. «J’assume pleinement le discours de vérité que j’ai porté, ce que je veux, c’est que nous allions de l’avant», a-t-il conclu.
Avec Franceinfo