Le Mali vit actuellement une période la plus tourmentée de son histoire depuis son accession à l’indépendance. Si le pays a connu les périodes les plus troubles avec les différentes rébellions au Nord du Mali, les coups d’état de 1968, 1991 et 2012, force est de reconnaître que la situation des scandales à répétition et de l’insécurité grandissante à travers tout le pays depuis l’arrivée d’Ibrahim Boubacar Keita en 2013, semble être comme une punition divine par la faute des leaders religieux musulmans qui avaient maudit tous les dirigeants politiques du pays en 2011 dont faisait partie, Ibrahim Boubacar Keita, Député d’alors.
Depuis l’arrivée d’Ibrahim Boubacar Keita à la présidence de la république du Mali et malgré ses nombreux efforts consentis pour faire avancer le pays, il ne se passe aucun jour sans que les maliens n’assistent impuissamment à des scandales souvent banaux. Ce qui relègue en second plan voire anéantit les bonnes actions du président IBK. Loin de revenir sur tous les scandales survenus depuis 2013, mais force est de reconnaître que le dernier en date à savoir l’affaire d’adultère du président de l’assemblée nationale du Mali semble être comme une punition divine pour le pays par la faute des leaders religieux musulmans.
En effet on était en 2011 lorsque les leaders religieux musulmans avaient convié leurs partisans au stade du 26 mars pour maudire l’ensemble des dirigeants politiques du pays dont l’actuel président de la république, Ibrahim Boubacar Keita (il était député à l’assemblée nationale présidé par Dioncounda Traoré devenu président de la transition et son parti était représenté au gouvernement), accusés d’avoir voté et promulgué la loi portant sur le code de la famille. Malgré le retrait de la loi par Amadou Toumani Touré, président de la république d’alors, le mal est déjà fait car Dieu a déjà accepté les vœux de ces leaders religieux musulmans. Outre le coup d’état du 22 mars 2012, l’occupation des 2/3 du territoire national, le contrecoup d’état du 30 avril 2012, les événements du 30 septembre 2013 étaient des prémices d’une punition divine. Et pour cause les dirigeants politiques qui avaient été maudit par les leaders religieux musulmans en 2011 sont les mêmes qui ont dirigé et continuent de diriger le pays à présent à l’exception d’une seule personne à savoir Amadou Toumani Touré. Si aujourd’hui les maliens ne savent plus à quel saint se vouer, ils ne peuvent qu’à s’en prendre à leurs leaders religieux musulmans pour avoir maudit les dirigeants politiques qui ont en main les destinées du pays. Croyant leurs vœux exaucés avec le départ d’ATT de Koulouba, ces leaders musulmans n’avaient jamais imaginé que le Mali allait tomber de mal en pis.
Outre l’insécurité au Nord du Mali, le centre et le sud du pays sont quotidiennement frappés d’insécurité du fait des bandits et des terroristes sous la bannière Djihadistes. Comme cela ne suffisait pas les déguerpissements des boutiques et magasins sur les voies publiques sont venus grossir le lot de la désolation des populations de la capitale et en général maliennes. Pour les observateurs avertis, il n’y a eu jamais autant de tueries de civiles et de militaires du fait de la rébellion en quatre ans que pendant le règne d’Alpha Oumar Konaré et d’ATT malgré les gros moyens fournis à l’armée par le président IBK ses dernières années. C’est dire que les différents scandales successifs dans le pays et qui touchent jusqu’à la vie privée des responsables politiques ne sont que la suite logique de la malédiction des leaders religieux musulmans en 2011. Pour freiner peut être cela, il revient à ces leaders et leurs partisans, de se retrouver au stade du 26 mars pour demander pardon à Dieu afin qu’il adoucisse les peines du pays car il est connu de tout musulman que le Tout Puissant Allah ne se contredit pas. « Tant que les leaders religieux musulmans ne se rassemblent pas et demander pardon à Dieu et quelque soit la volonté, la détermination et le patriotisme du président IBK, le pays continuera à s’enfoncer tous les jours. Ce sont eux qui nous ont dit de respecter les dirigeants politiques car leur pouvoir vient de Dieu.
En les maudissant tous c’est tout un pays qu’on maudit et c’est ça que nous vivons. IBK ne pourra rien contre cette situation d’insécurité grandissante et de scandales successifs » confie un leader politique.
Sadou Bocoum
Source: Mutation