Dites-lui de ma part, simple nomade de Kidal, que le Mali a intérêt à résoudre immédiatement la crise qui s’installe au cœur du pays, notamment les affrontements entre les frères peulhs et bambara. Sinon, dans 12 mois, il risque de ne rien gouverner, car la guerre civile est pressentie.
Monsieur le président, vous savez mieux que moi qu’il ne y’a plus de problèmes à Kidal et au Nord en général, n’eut été la manipulation de la France qui nourrit la crise afin de vous pousser à lui donner nos ressources, tout comme le cas du Niger où la rébellion est devenue une chanson dépassée depuis l’ouverture de l’usine d’AREVA.
Monsieur le président, le pays frère algérien refuse de lâcher Iyad Ag Agaly, vous savez pourquoi. Monsieur le président, permettez-moi de vous dire : après le nord du Mali, la région de Mopti risque d’échapper à nos forces armées ; après Djabali, Nampala, Tenenkou, c’est la région de Kayes (Diéma) qui est actuellement convoitée par les terroristes.
Monsieur le président, allons-nous continuer à assister, bras croisés, jusqu’au moment où Bamako sera sous les balles d’Amadou Koufa ? Monsieur le président, les représentants de l’État (gouverneur, préfet sous-préfet) et certains porteurs d’uniforme (gendarme et garde national) optent pour des comportements qui encourageraient les civils à accepter et soutenir l’installation des terroristes dans nos villes et villages. En effet, ce sentiment d’injustice est une bombe qui nous coûtera cher, si toutefois les choses ne changent pas. Merci monsieur le président.
Le nomade de Kidal qui respire le Mali
Source: Le Reporter