Sauf cas de force majeure, les élections présidentielles doivent se tenir en 2018 au Mali. Déjà, pour le RPM, les choses sont très claires et précises. Le choix du candidat naturel est connu. Et c’est sans surprise S.E.M Ibrahim Boubacar Keïta, désigné à l’issue des travaux du quatrième congrès ordinaire du parti, comme le président fondateur à vie du RPM. Cette option semble créer la jalousie et la crainte de certains inconditionnels politiques.
Tout autre choix que celui porté sur la personne d’IBK serait une surprise de la part des tisserands. C’est à ce titre, que les barons du parti sont à pieds d’œuvre pour passer le message partout où ils passent. Pour certains, cette démarche est légitime. Pour d’autres, une pré-campagne provocatrice et un « zèle » de la part du président Treta et ses lieutenants de premières qui se sont battus contre vents et marrées pour que le RPM devienne ce qu’il est aujourd’hui. Que justifie cette haine ? Pourquoi une éventuelle candidature d’IBK dérange. En démocratie, tout parti est libre de choisir son candidat à l’élection présidentielle. Aujourd’hui, le RPM est dans son droit de soutenir son choix. Aller jusqu’à vilipender ceux qui soutiennent le choix IBK 2018, dépasse le seuil de la méchanceté. Cette pratique voire fanfaronnade politique est indigne de la part de ceux-là qui n’ont aucun sens du multipartisme encore moins de la démocratie. Au délà du chantage, ces manœuvres portent atteinte à la liberté d’expression. A quoi bon trembler et hausser le ton, puisque le dernier mot appartient au peuple de Mali qui choisira l’homme ou la femme à la tête du pays. Des jaloux vont maigrir en voyant IBK répondre positivement à l’appel des tisserands.
Jean Goita
Source: Aube D’Afrique