La Coordination des jeunes du Nord pour la paix n’y est pas allée de main morte pour condamner le projet d’installation des autorités intérimaires dans les régions du nord du Mali. C’est pourquoi, cette organisation invite les plus hautes autorités à renoncer à l’idée d’installation de ces autorités qui vont conduire, selon eux, à la partition du pays.
Le projet d’installation des autorités intérimaires continue de susciter des rejets de la part des organisations de la société civile. Et pour cause ! Après la marche des jeunes à Tombouctou contre l’installation desdites autorités, la Coordination des jeunes du Nord pour la paix vient de mettre son pied dans le plat, en dénonçant l’installation de ces pouvoirs intérimaires.
En tout cas, c’est la substance d’un communiqué ayant sanctionné l’assemblée générale de cette organisation la semaine dernière. Pour le président de la Cjnp, Alkaïdy Touré, leur structure considère ces autorités intérimaires comme “un acte immoral et antidémocratique qui ne peut conduire qu’à l’effritement et la partition du pays”.
Ces jeunes ont, durant cette assemblée générale, invité le gouvernement à “la cessation de toute courbure d’échine devant le diktat de la Cma allié fidèle des terroristes et des narcotrafiquants “. Ils ont aussi invité le gouvernement à ne “pas céder à la manipulation du ministre de l’Administration territoriale porteur d’un tel projet sélectif de l’Accord et dont le seul but demeure d’imposer une minorité criminelle armée à l’immense majorité laborieuse, victime d’abus de toutes sortes et qui demeure seule face à ses agresseurs au vu et au su de la communauté internationale “.
C’est partant de tous ces constats que la Cjnp a interpellé le chef de l’Etat et la communauté internationale de mettre fin à l’installation desdites autorités intermédiaires dans les régions du Nord.
Traduire Rfi en justice pour propagande et apologie de la guerre
La Radio France internationale (Rfi) est aussi dans le viseur des jeunes de Cjnp. Pour les responsables de la Coordination, cette station radio est en train d’envenimer la crise à travers des propagandes. C’est pourquoi, dans ledit communiqué, le président de la Cjnp a demandé au gouvernement de poursuivre RFI en justice pour propagande.
Source: Aujourd’hui-Mali