« Ouagadougou n’est pas en état de siège », lance tout sourire le commissaire Marcel Paré, chargé de la sécurité du Fespaco, mais le constat est là : des forces de sécurité sont visibles à plusieurs coins de rue, devant les hôtels et les tous les lieux publics. Sur les principaux axes routiers, les contrôles de documents de véhicules et des fouilles sont effectués de jour comme de nuit.
« Tout le long des voies et des axes routiers, il y a des postes de contrôle, des barrières. A la périphérie de Ouagadougou, vous allez croiser des patrouilles autour des points de regroupement. Et au fur et à mesure que vous avancez vers le Fespaco, les patrouilles sont plus denses », précise le commissaire Marcel Paré.
L’accès aux salles de projection et aux différents espaces dédiés aux activités entrant dans le cadre du Fespaco sont soumis à une fouille minutieuse.
« Les gens qui circulent en ville se rendent compte qu’en réalité, ils on en face d’eux des professionnels qui patrouillent, qui sécurisent, qui contrôlent parfois » poursuit le commissaire.
Les unités spéciales de la police et de la gendarmerie sont pré-positionnées à certains points stratégiques de la ville, prêtes à intervenir en cas de besoin. Même si certains festivaliers les trouvent contraignantes, ils se disent rassurés par ces mesures.
« Cela nous rassure. C’est vrai que c’est embêtant mais cela nous rassure quand-même », dit ce festivalier.
« Je pense c’est très bien. Avec tous les évènements que nous avons eu dans la sous-région ces derniers temps, cela rassure de voir que de telles mesures sont prises », dit cet autre.
Le commissaire Marcel Paré appelle les populations et les festivaliers à rester vigilants et à respecter les mesures de sécurité
Source: RFI