Fidèle à sa ligne , le parti de Sydia Touré a décliné toute validation de code électoral. Le président du Groupe parlementaire, Hon Ibrahima Deen Touré a mis en avant pas mal d’incompatibilités législatives et constitutionnelles.
Tout d’abord ,le GPAR se rendant compte que l’examen du projet d’amendement était en chantier au niveau de la Commission des lois (commission saisie au fond), malgré les réserves préjudicielles, s’est décidé de participer au débat dans le but d’avancer. Pourtant sur le fond , le député Deen met deux observations en avant : l’élaboration du code électoral en tant que loi organique qui est un problème avec des incidences politiques à éviter. Secundo, les accords du 12 octobre 2016 où le rajout de points imprévus, amène aujourd’hui dans les lois électorales des dispositions conflictuelles avec les citoyens et avec la constitution
Au nom des élus UFR et alliés, l’honorable Ibrahima Deen Touré fustige la relation entre la constitution et les conventions politiques. Il s’avère que les accords politiques surgissent pour bouleverser la pyramide des normes et conférer une certaines primautés aux règles qu’ils édictent par rapport à la constitution. Chose que ne peut cautionner l’UFR.
De même que le point 2 des accords 2016 relatif au mode de désignation des conseillers et présidents de conseil des quartiers/ districts sur le territoire national. Les élus du parti de la daba considèrent cette disposition comme « un recul administratif et politique grave pour la Guinée ».
Enfin, les positions confuses du ministre de l’administration territoriale ont laissé à désirer pour avoir plus défendu les arguments des structures politiques contre ceux des citoyens qu’il est censé administrer. Sachant la place des chefs de quartiers au sein de la société, un conflit d‘intérêt dans la gestion des affaires locales sera légion.
Raison de plus pour que les députés du GPAR, persistent sur la préservation et la sauvegarde des acquis des populations qui élisent afin d’avoir une gestion efficiente de leur environnement. Tenant compte du rejet illégal de la motion de procédure relatif au scrutin secret le groupe conduit par Ibrahim Deen a boycotté le vote du code électoral.
Les débats seront houleux au vu de cette position du parti présidé par Sydia Touré, qui compte s’assumer en jouant pleinement son rôle de sentinelle pour une démocratie non hypocrite en Guinée.
I Keïta pour malizine