Le 19e Printemps des poètes démarre ce samedi 4 février 2017. La manifestation se décline dans toute la France et à l’étranger dans les pays francophones, avec cette année un coup de projection sur la poésie d’Afrique. Les auteurs classiques, tels que Senghor, mais aussi de nouvelles voix, celles des auteurs contemporains, seront mis à l’honneur pendant 15 jours.
Dans le métro, les écoles, en terrasse, dans les hôpitaux, les prisons, les théâtres, le Printemps des poètes s’invite depuis bientôt 20 ans dans les lieux publics ou insolites pour célébrer la poésie.
Cette année, plus que jamais, la manifestation déjà présente à l’étranger – aux Etats-Unis ou en Inde par exemple – sera particulièrement suivie en Afrique puisque c’est tout le continent qui est l’honneur. Au Congo, au Cameroun, au Togo, en Guinée équatoriale, de nombreux pays célèbrent leurs auteurs.
Leopold Sédar Senghor et Tchicaya U Tam’si, sont les figures tutélaires de cette édition. Mais les jeunes poètes sont invités à faire entendre leur voix au sens propre du terme. Une poésie qui irrigue tous les arts, comme en témoigne le cinéaste mauritanien Abderrahmane Sissako, parrain de cette édition.
Soro Solo, animateur ivoirien et autre parrain du Printemps des poètes, clôturera ce dernier entouré de son équipe, le 19 mars, avec le « bal de l’Afrique enchantée » au cabaret Sauvage, à Paris.
Source: RFI