Toute crise qui touche une organisation syndicale, telle le SAM, ne devrait pas laisser, nous jeunes magistrats indifférents, tant ce syndicat nous a inspirés.
Avec des personnages très peu recommandables que nous connaissons bien et qui se retrouvent contre toute logique au sein du comité directeur du SAM, la crise actuelle que traverse ce grand syndicat de magistrats, n’a pas été une surprise pour nous, elle était prévisible. Certains de ceux-là auront du mal à s’intégrer dans une équipe bien organisée. Aussi, le syndicalisme au sein de la magistrature va de pair avec le respect de la loi et la capacité d’analyse juridique.
Nous donnons la carte postale de quelques-uns de ces perturbateurs qui n’avaient pas leur place au sein du comité directeur du SAM, à savoir : Mahamadou Yattara, Daouda Théra et Moussa Guindo.
1-Mahamadou YATTARA : est un intempérant qui ne fait aucune différence entre affaires civiles et affaires pénales. Se trouvant au centre de toutes les arnaques judiciaires de la Commune I, il passe comme le seul magistrat du tribunal de ladite commune qui n’a ni sens moral, ni considération pour ses collègues ou collaborateurs, lequel n’a que faire de l’éthique ou de la déontologie de la profession.
Lui qui pense que l’avocat est un intrus au tribunal, n’a aucune notion des règles de courtoisie entre magistrat et avocat. Il va dans ses excès de zèle à faire arrêter manu militari et sans cause un avocat en pleine audience.
Son agenouillement et ses supplications devant le même avocat, n’auraient pas suffi pour échapper à la prison, n’eût été la grandeur de l’ensemble du barreau. Aujourd’hui déclaré personne indésirable dans la commune I, tous prient pour son départ.
2-Daouda Théra qui tient toujours à imposer ses points de vue aux autres, est un attardé mental. Mis à la porte de radio Dièkafô pour incompétence et médiocrité, tous ont été surpris de le voir plus tard auditeur de justice. Comme pour leur donner raison, c’est lui seul de toute notre promotion qui fut recalé à l’examen de sortie de l’Institut National de Formation Judiciaire.
Intégré finalement dans le corps après avoir été repêché, il a du mal à s’y retrouver. Pour des qualifications tordues qu’il donne aux faits les plus simples qui lui sont soumis, il passe tantôt sous le nom de phénomène, tantôt sous celui d’extraterrestre.
Il fallait être comme lui qui est venu au corps, dans des circonstances troubles, avec un esprit, autre que celui de faire respecter la loi, pour soutenir que l’Etat du Mali était en mesure d’octroyer séance tenante, 2.800.000 FCFA et même plus, à titre de salaire pour chaque magistrat débutant.
Prétentieux qu’il soit, avec l’appui de Nanacassé, il visait le siège du SAM au sein de la CENI. Pourquoi y faire objectivement ? Fort heureusement cette route lui a été barrée pour le plus grand bonheur de la magistrature malienne.
3-Moussa Guindo, quant à lui, il passe pour ses camarades de la faculté, comme un tonneau vide. Plus d’un se posent la question de savoir comment il a pu passer au concours de la magistrature, à l’instar de Daouda THERA.
Ce personnage bruyant et taré qui ne se vente que de sa seule appartenance à un bureau de l’AEEM, perd de vue que plusieurs cadres syndicaux de la justice ont été contrairement à lui, de brillants responsables estudiantins, tant au niveau national qu’international.
Lui, qui ne se retrouve que dans le désordre et l’anarchie, n’a que faire des statuts et règlements du SAM ; il confond tout, congrès ordinaire et congrès extraordinaire. Sous son impulsion, la violence et les mauvaises pratiques ont pris des proportions inquiétantes dans l’espace scolaire et estudiantin, avec l’introduction des armes.
Propulsé au cabinet du ministère de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, sans niveau, ni expérience, ce magistrat vantard est incapable de faire une bonne phrase, à fortiori présenter une note technique.
Nous avons le plus grand intérêt à être regardants sur le choix des hommes appelés à diriger notre syndicat qui est aujourd’hui très présent sur la scène nationale et internationale dans le cadre de l’édification de l’Etat de Droit et de la Démocratie. Ce ne sont pas des individus du genre des trois, sus cités qui pourraient tenir une quelconque responsabilité dans un syndicat de magistrats.
Chers collègues, faisons tout pour ne plus tomber dans de telles erreurs. Vivement un prochain congrès pour assainir notre syndicat qui a été et qui continue d’être une référence et source d’inspiration pour d’autres.
Source : jeunes magistrats et avocats
Source: Le Reporter