Tous de la mouvance présidentielle, les partis RPM et PSDA se rencontrent et partagent la même vision : l’accompagnement des actions du chef de l’Etat.
Dans le cadre de ses visites de courtoisie à l’endroit des partis amis, une forte délégation du Rassemblement pour le Mali (RPM) conduite par le 9e vice-président du parti, Moriba Kéita, s’est rendue au siège du Parti social-démocrate africain (PSDA) à Quinzambougou, le vendredi 3 mars 2017 aux environs de 17 heures.
La rencontre s’est déroulée sous le patronage du président du PSDA, Ismaël Sacko, lequel avait à ses côtés quelques membres du bureau politique national du parti notamment la première vice-présidente, Assétou Sangaré Robichaud.
Les visiteurs du jour ont expliqué le sens de leur acte par la volonté d’approfondir les relations bilatérales entre les deux formations politiques, tous membres de la Convention de la majorité présidentielle (CMP).
Et pour ce faire, une commission ad hoc a été créée pour dégager un meilleur cadre de collaboration entre les deux formations politiques qui, il faut le rappeler, ont en partage plusieurs objectifs. Outre le fait qu’elles appartiennent à l’internationale socialiste, le RPM et le PSDA sont deux partis politiques dont les chemins se sont croisés autour de la candidature d’Ibrahim Boubacar Kéita en 2013. Ceux qui se ressemblent, s’assemblent, dit-on. Et c’est ensemble qu’ils ont œuvré à élire IBK à la magistrature suprême.
Mais le PSDA, à en croire sa première vice-présidente, souhaite de son allié plus d’implication dans le partage du fardeau que constitue la gestion des affaires publiques. Et en la matière, les défis à relever ensemble ne manquent pas : la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation nationale, la conférence nationale d’entente, les échéances électorales en perspective etc.
En tout cas, cette rencontre aura été salutaire puisque chacun a pu dire ce qu’il pense de l’autre, et ce qu’il faut faire pour raffermir les relations. Peut-être là les fondements d’une nouvelle époque.
A.M.C
Source: L’indicateur de renouveau