Comme en janvier dernier, les hommes de l’Inspecteur général Aly Coulibaly tiennent ferme le gouvernail et continuent à pousser plus haut la barre des recettes mensuelles pour qu’au 31 décembre 2017, l’objectif de 585 milliards FCFA de recettes que leur a donné le gouvernement soit mobilisé en totalité avec même des bonus comme ils ont habitué le ministre de l’Economie et des Finances, Dr Boubou Cissé, à savoir, obtenir plus d’argent qu’il n’en a demandé. Avec l’expérience et la technicité des hommes et des femmes qui animent la direction générale aux côtés du nouveau locataire du bureau de DG, le doute n’est pas permis.
Surtout, que le modèle économique arrêté est suivi avec beaucoup d’intelligence et de tact. En passant de 46,314 milliards environ 46,5 milliards FCFA précisément à 46.475.600.000 FCFA contre 43,277 milliards FCFA en 2016 dans un contexte de morosité économique en ce début d’année, il n’y a pas de doute que le pari de l’objectif de 48 milliards FCFA de recettes mensuelles sera gagné dès la fin de ce premier trimestre. Car, dans le chemin de fer tracé depuis des mois, il était prévu une montée de recettes à partir de 46 milliards.
Ce premier challenge a été gagné haut les mains par Aly Coulibaly et son équipe. Ils ont même établi de nouveaux records en matière de mobilisation de recettes durant le premier trimestre. Qui est considéré par les fiscalistes comme une période morte, durant laquelle, les entreprises ont la tête dans l’élaboration de leurs bilans d’activités de l’année écoulée pour connaître les montants à payer aux Impôts, à la mise en place de leurs budgets annuels et leurs plans d’affaires de l’année nouvelle.
C’est donc la période de positionnement stratégique. Dès lors, les marchandises livrées en cette période sont pour la plupart, les reliquats des anciennes commandes du dernier trimestre de l’année écoulée. Les activités ne reprennent véritablement qu’à partir du second trimestre, coïncidant avec la période de forte chaleur.
Donc, de forte consommation, notamment : les boissons, les fruits, le carburant pour alimenter les groupes électrogènes des ménages, ainsi que les produits de climatisation (climatiseurs, ventilateurs, refroidisseurs, etc.). Bref des marchandises haut de gamme à haute valeur ajoutée qui impactent forcement sur les recettes fiscales.
C’est pourquoi, dans le plan schéma de mobilisation des recettes fiscales aussi bien de porte que de l’intérieur, tout est mis en œuvre par les services de recettes, en particulier, les Douanes pour réaliser de meilleurs résultats durant cette période. C’est l’occasion donc de réaliser d’importants gaps positifs pour compenser les baisses de régimes durant les périodes mortes. Aly Coulibaly et ses collaborateurs sont donc dans le chemin tracé.
MAD
Source: Tjikan