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En un mot : Un front social trop chaud

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La démarche du ministre du Travail, de la Fonction publique, chargé des Relations avec les institutions de rentrer en contact avec l’UNTM et la CSTM n’a apparemment pas pu calmer le front social. Des syndicats de la santé et de l’éducation s’apprêtent séparément à entamer des grèves d’au moins 72 h sur l’ensemble du territoire national.

Premier constat : les syndicats de l’éducation se fragilisent avec cette fois le mouvement de grève qu’observent  les enseignants du privé alors qu’un autre front venait d’être géré avec les autres, notamment le Syndicat national de l’éducation et de la culture (Snec). En lançant leur mot d’ordre de grève, les syndicats de la santé, eux, entendaient paralyser tout le système sanitaire y compris les centres de santé communautaires.

Cette agitation du front social est une forte interpellation du gouvernement à respecter ses engagements vis-à-vis avec les syndicats. A quoi bon d’ailleurs de prendre des engagements difficiles à honorer par la suite ? Sauf à vouloir tenter à tous les coups la politique de l’autruche qui ne paie pas.

D’un autre côté, il s’avère indispensable, pour le monde syndical, de calmer ses ardeurs belliqueuses même s’il est de notoriété publique que ses revendications sont toutes légitimes. Le Mali va mal. Il est du devoir de tout un chacun de l’assister, de l’aider à sortir de la zone de turbulences.

DAK

Source: L’indicateur de renouveau

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