Au Burkina Faso, le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP), le parti au pouvoir, tient son deuxième congrès sous fond de renouvellement des dirigeants du parti et des défis sécuritaires. Depuis l’élection du président Roch Marc Christian Kaboré à la tête du pays, c’est le premier vice-président qui assure l’intérim. Mais les membres du parti doivent avant tout réfléchir sur la gouvernance interne du parti et les attaques terroristes dans le nord du pays.
Les participants à ce deuxième congrès du Mouvement du peuple pour le progrès réfléchissent sur la mise en œuvre du programme du président Roch Marc Christian Kaboré et le fonctionnement des structures du parti. Mais avant toute chose, la question sécuritaire s’est imposée à l’ouverture des travaux.
Salifou Diallo, président par intérim du parti : « »
Le premier et principal défi que le Burkina Faso doit relever, c’est de vaincre le terrorisme avant de s’attaquer aux questions de développement, a martelé Zephirin Diabré, chef de file de l’opposition politique.
Invité à l’ouverture de ce congrès, Mohamed Bazoum, ministre nigérien de l’Intérieur, a rassuré les responsables du parti au pouvoir du soutien de son pays dans la lutte anti terroriste.
Au-delà des questions sécuritaires, ce congrès devra permettre un renouvellement du bureau politique du Mouvement du peuple pour le progrès.
Source: RFI