Sous la Présidence du Ministre de la sécurité et de la protection civile, Général de Brigade Salif Traoré, le projet ‘’ Construire une paix durable ‘’, initié et financé par la CONASCIPAL (coalition nationale de la société civile pour la paix et la lutte contre la prolifération des armes légère) en partenariat avec SPRI (Institut international de recherche pour la paix de Stockholm) a organisé un forum national sur la paix.
C’était ce samedi 11 Mars au Grand Hôtel de Bamako. La cérémonie a vu la participation de plusieurs personnalités dont le Président de la CONASCIPAL Bamoussa Touré, l’ Ambassadrice de la Suède Eva Emnéus, Ramatou Ansari, envoyée du haut Représentant de la mise en œuvre pour l’accord, le représentant du Directeur adjoint de SIPRI Gregory Chanzal et le représentant du ministre de la jeunesse et de la construction citoyenne, M. Drissa Guindo.
Le projet SIPRI- CONASCIPAL permet de recenser les causes des conflits, le rôle des autorités traditionnelles dans la gestion des conflits au Mali.
Pour en finir avec un mal, il faut s’attaquer à ses causes et racines. C’est dans ce but que les agents ont sillonné environ 36 communes du pays dans les régions de Mopti, Kayes, Ségou, Gao, Kidal, Tombouctou, Taoudénit plus le District de Bamako.
L’objectif du projet est de prendre en compte les préoccupations sécuritaires des populations dans les différentes localités du Mali.
Apres six mois d’enquêtes sur le terrain, ils ont présenté un rapport lors du forum national. La CONASCIPAL, une coalition d’organisations de la société active sur les questions de paix et de sécurité au Mali avec son partenaire SIPRI, un centre de recherche à la réputation mondiale sur les questions de paix et de sécurité ont lancé ce projet de 3 ans en 2016.
Ledit projet doit prendre fin en janvier 2018 avec l’élaboration d’un livre nommé « Livre Blanc de la société civile pour la paix et la sécurité au Mali » avec à sa tête Mme Cissé Mariam Kaïdama Sidibé. Ce livre blanc sera un résumé des préoccupations maliennes recensées par les agents sur le terrain dans les 36 communes concernées et les solutions qui peuvent être apportées afin d’asseoir une paix durable.
Il faut reconnaitre que ce projet comme tant d’autres initiatives permettront dans le cadre d’une synergie d’actions, de tous les partenaires, à renforcer les nombreux actes déjà posés par les autorités maliennes pour mettre fin à cette spirale d’insécurité qui secoue toute la bande sahélo-saharienne.
A.B
Source: L’observatoire