Au Mali plus que n’ importe où ailleurs en Afrique, les barbus ont encore de beaux jours devant eux. A une certaine époque, dans les années 1960-1970, au Mali, les maliens vivaient en liberté sans excès et aussi pratiquaient leur religion respective sans ostentation. Les citoyens ne se faisaient pas les leçons sur les pratiques religieuses des uns et des autres. Ou alors c’était sans agression, ni violence et le sectarisme encore moins.
Mais de nos jours, de plus en plus des gens se servent de leur religion, pour se distinguer au Mali. C’est une façon de repousser l’autre dont on veut se démarquer.
Un Etat défaillant !
Quand l’Etat n’existe pas, c’est l’anarchie qui prend la place. La manifestation des jeunes à Tombouctou est la conséquence d’un abandon total, d’une démission pure et simple des plus hautes autorités. L’Etat est absent sur le sécuritaire, sur le plan des services sociaux de base, sur le plan du contrôle du territoire, sur le plan du commerce. Bref, l’Etat ne contrôle rien dans les régions du Nord. Ce qui fait qu’il n’est pas en mesure de contrôler l’importation et l’exportation des produits de tout genre.
Comment pouvez-vous expliquer que l’alcool frelaté rentre librement dans les villes de Tombouctou et Gao et est vendu sans règlementation. Et encore à des jeunes de moins de 18 ans. On est en train d’empoisonner la jeunesse malienne et aucun responsable de ces deux villes n’a été capable de poser un acte. Pourtant pour le cas de Tombouctou, les jeunes ont écrit à plusieurs reprises au gouvernorat, à la préfecture, à la Marie etc… Même si leurs actes sont condamnables parce qu’ils se sont pris aux biens privés, ils ont attiré l’attention des autorités locales sur l’entrée sur le territoire d’un type d’alcool très dangereux. Aucune n’a été envisagée pour y circonscrire. Bref, le pire est devant nous. Quand les jeunes ne vont plus à l’école normalement ou sans boulot, les ennemis de notre pays ont trouvé un moyen de faire consommer les boissons alcooliques (frelatées) à ces jeunes désœuvrés. La prostitution bat son plein à Gao et Tombouctou (ce sont les jeunes filles qui sont devenues les grand consommateurs d’alcool. Les patriotes maliens doivent se réveiller. Bamako n’est pas le seul Mali.
C’est à croire que le gouvernement n’existe pas. Vraiment ce gouvernement n’est pas sérieux. Comment est-ce qu’une autorité responsable peut-il laisser les choses se passer de cette façon?
La laïcité menacée : une autre faiblesse de l’Etat
A ce rythme, les pauvres ignorants dans notre pays seront bientôt les vrais esclaves des arabes. L’islam, titre de rappel, est une religion qui vient d’ailleurs. Est-ce qu’il y a plus mondains que les arabes? Non. Dans les pays qui nous endoctrinent, il y a des boites de nuits même au Qatar, principal bailleur de fond du djihad mondial, il y a la prostitution, il y a l’alcool et la drogue, il y a l’homosexualité. Il est temps que les maliens sortent de leur analphabétisme religieux et esclavagiste pour faire avancer le pays ainsi que sa culture. Dans notre pays, l’islam est devenu le fonds de commerce de certaines personnes et l’Afrique noire est devenue l’épicentre des nouveaux esclaves religieux.
Les dérives de l’islam au Mali, est le résultat d’un pays où d’une part, règne un taux d’illettrisme et d’analphabétisme record de plus de 77% et d’autre part, de vieux escrocs-charlatans ont pignon sur rue. Ils sont écoutés par les plus hautes autorités du pays. Ils sont entretenus, consultés sur tous les sujets de préoccupations nationales alors que ce ne sont pas des modèles de sérieux, d’honnêteté. C’est la faute de n’avoir pas des autorités dignes de ce nom. Ainsi, on les laisse librement déverser leur flot de conneries destinées aux esprits les plus faibles.
Des jeunes manipulés qui agissent pour le compte des djihadistes. Quelle honte ? S’ils tiennent à la sainteté de leur ville où étaient-ils quand on d’attaquaient aux mausolées et au centre culture Hamed Baba. Où étaient-ils quand les djihadistes perpétraient des assassinats dans les salons privés ou devant les mosquées ? Au moins on a vu les jeunes de Gao venir en aide aux FAMA (bataille du cimetière nord) pour protéger leur ville.
Certainement que les petites copines des vandales de Tombouctou sont séduites par les soldats de Barkhane et de la Minusma et leur lieu de rencontre c’est les bars de la ville.
Tous des sympathisants de AQMI qui leur distribue des dattes et des morceaux de sucre importé de la Mauritanie. Vive les jeunes patriotes de Gao. A bas ces autres jeunes qui veulent se mettre à la place de Dieu pour rendre justice. Des voleurs, des jeunes islamistes cocus. Leur conduite reflète leur comportement violent surtout envers les femmes. C’est pourquoi ces dernières vont vers des hommes plus tendres qui respectent les femmes qui ne les privent pas de leurs droits.
Les maliens sont des esclaves des leaders religieux. C’est une nouvelle ère de la colonisation arabe en Afrique noire qui commence. Derrière cette religion, ce sont des pillages des richesses des pays. Priez, lisez le livre saint, bourrage de crâne, allez à la Mecque, dépensez vos millions là-bas, achetez tout arabe habits et autres, réfléchissez arabe, oubliez votre d’identité, oubliez votre langue, vos origines, oubliez que vous avez eu une culture avant la colonisation religieuse, leurs économies prospères sur vos cadavres c’est ce qui se passe au Mali. Pauvres maliens !
Au pays des islamistes, les maitres arabes et arabisants musulmans terroristes sont des dieux et ils ont le paradis de leur domination entière ou l’enfer à imposer aux nègres.
Ils ont raison ces terroristes musulmans, le nègre majoritaire, au lieu de prôner un islam tolérant et se battre libre pour exterminer le fléau terroriste, continue à faire le jeu des arabes.
On a souvent l’impression que l’autorité de l’Etat et les prisons ne fonctionnent qu’au sud du pays. C’est pourquoi, selon l’ancien Premier ministre, Ahmed Mohameg Ag Hamani, il faut un Etat fort afin de résoudre ce genre de problèmes. « Sans un Etat fort, il n’y aura pas de démocratie, il n’y aura pas de paix», disait le président d’honneur du GARD l’ex-premier ministre Ahmed Mohameg Ag Hamani.
Moussa Mamadou Bagayoko
Source: L’Humanité