En principe, c’est dans le premier trimestre de l’année 2017 que le procès des putschistes membres du CNDRE devait reprendre à Sikasso dont le chef de la bande est le capitaine Amadou Aya Sanogo.
Les enfants putschistes de Kati, pardon les militaires sont présumés coupables d’assassinat et complicité d’assassinat des 22 bérets rouges dont les corps ont été retrouvés dans un charnier en 2013, près de Kati.
Pour Amadou Aya Sanogo, le chef du Putsch, détenu à Selingué, les juges devront déterminer son degré d’implication dans le massacre d’une vingtaine des bérets rouges fidèles à l’ancien président Amadou Toumani Touré qui, après leur arrestation pour une tentative de contre-coup d’Etat, avaient été exécutés et enterrés dans un fossé à Diago, non loin de la ville de Kati.
Dans cette affaire, signalons que le capitaine Sanogo comparaît avec 17 autres prévenus dans l’affaire des bérets rouges.
Après, près d’un mois de jugement à Sikasso, le procès avait été reporté pour, au plus tard, mars 2017 sur la demande des avocats des accusés. Lesquels ont suggéré l’expertise du charnier de Diago à la clinique Mérieux pour la manifestation de la vérité. Chose que les juges ont accepté.
Pour la manifestation de la vérité, les autorités doivent accélérer ce procès ou sinon se déclarer incapable et envoyer le meneur du coup d’Etat du 22 mars 2012 et ses acolytes à la CPI comme un colis.
O.M
Source: Le Soft
