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Tension à Taoudéni : Zahabi entraine les communautés locales dans son combat personnel

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La position que l’ancien leader de la rébellion, Zahabi occupe aurait dû le guider a adopté une position de neutralité et de franchise dans la crise qui empêche l’installation des autorités intérimaires à Taoudéni. L’Etat est tout simplement victime collatérale d’un véritable chantage.

Difficile de comprendre la tension persistance dans la région de Taoudéni et surtout la confusion qui entoure l’installation des autorités intérimaires.

Ancien ministre et actuellement président de la commission désarmement, Zahabi Ould Sidi Mohamed tire les ficelles de ce qui se passe dans le nord notamment la région de Taoudéni.

A la tête de puissant lobbys qui a ses ramifications au sein des communautés locales, Zahabi fait main basse sur le processus de retour à la paix.

Par exemple : depuis quelques jours, ses soutiens font circuler une rumeur sur l’opposition d’une communauté locale du choix d’un président du conseil régional de Taoudéni.

Selon nos sources, les informations qui font état d’un mécontentement général de la communauté Berabish de la région de la personne choisie par le gouvernement et les partis est une manipulation de l’ancien ministre de la réconciliation. Dans ce combat de positionnement, Zahabi a pour allié le vieil Ahmed Ould Sidi Mohamed, celui-là même qui a créé une plateforme-bus  pour s’opposer aux décisions du comité de suivi de l’accord, de la médiation et des autres paris signataires (gouvernement, plateforme, coordination).

L’Etat victime de chantage

Ceux qui connaissent la crise, savent l’animosité qu’a l’ancien ministre Zahabi voue à ces anciens compagnons de la rébellion des années 1990. Et le douanier, membre de la plateforme et du CSA, Moulaye Ahmed Ould Raggani en fait partie.

Les vieilles rancunes sont nées de la gestion de l’ex-commissariat au développement du Nord.

Pour la mise en place des autorités intérimaires à Taoudéni, l’Etat a porté son choix sur trois personnalités issues des communautés de la région : un certain Nock dont les insuffisances sont vite apparues (il n’écrit ni l’arabe, ni la langue officielle, le français).

Le deuxième choix était porté sur Hamoudi Ould Sidi, bien qu’il est Arabe, le prétexte trouvé pour le disqualifier est qu’il ne parlé l’Arabe utilisée par la communauté en majorité. Pour entretenir la confusion, on évoque le fait que le gouverneur de Taoudéni, Dr Abdoulaye Alkadi, est de la même communauté que lui.

La troisième personnalité choisie est Aly Ould Ahmed qui parle et l’arabe et le français. Et il semble être la seule carte qui reste pour le gouvernement pour gérer le cas Taoudéni.

Derrière cette confusion devenue une crise, l’Etat est constamment pris en otage et fait l’objet d’un chantage à outrance.

A.M.C

 

Source: L’indicateur de renouveau

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