L’un des projets phares figurant dans l’agenda du Comité technique spécialisé (CTS) de l’Union africaine (UA) pourra voir le jour dans les prochains jours. Et pour cause, en session ordinaire dans la capitale togolaise, du 13 au 17 mars 2017, le CTS s’est penché sur le sujet à travers les activités préparatoires visant à lancer un marché unique du transport aérien en Afrique (SAATM).
En attendant le lancement officiel qui aura lieu au siège de l’Union africaine en Éthiopie, les participants de la rencontre de Lomé ont eu à faire une évaluation sur les progrès accomplis par les pays signataires.
Dans les coulisses, il se murmure que la finalité du projet de création d’un marché unique du transport aérien, c’est la libéralisation de l’aviation civile en Afrique. Le projet se veut un catalyseur du programme d’intégration économique du continent.
Pour une réussite totale de l’initiative, les pays sont invités par les experts à y adhérer. Car disent-ils, leur adhésion va permettre une amélioration totale des liaisons aériennes, en assurant le développement durable du transport aérien en Afrique et sa contribution à la croissance économique, la création d’emplois et l’intégration du continent.
Selon Xinhua, « onze États africains membres ont approuvé la déclaration en signant solennellement l’engagement à concrétiser la décision en créant le marché unique ». les onze États se sont constitués en un groupe de travail ministériel pour suivre la création du marché unique et mener la campagne de promotion en vue d’encourager d’autres membres à intégrer le marché unique.
Les États signataires sont: le Bénin, le Cap Vert, le Congo, la Côte d’Ivoire, l’Égypte, l’Éthiopie, le Kenya, le Nigeria, le Rwanda, l’Afrique du Sud et le Zimbabwe. Toutefois, l’engagement reste ouvert à l’intégration d’autres États.
Soulignons que, l’initiative avait été prise par la Conférence des chefs d’État et de gouvernement en adoptant en 2015, la Déclaration de création du SAATM et en s’engageant à appliquer la décision de Yamoussoukro. Cette dernière abroge la restriction à la propriété et permet la libéralisation totale des fréquences, des tarifs et de la capacité.
Yao Junior L
Source: Afrikmag