Grève illimitée du personnel Santé Une guerre tranchée sur fond jalousie
Aujourd’hui, le Mali traverse l’un des moments les plus difficiles de son histoire. Une période fortement ébranlée par la recrudescence des revendications syndicales qui donnent lieu à des grèves illimitées et compromettantes pour le pays. Selon les constats, la majeure partie de la population n’arrive pas à admettre le cas des agents de la santé. Une situation très délicate qui risque de gangrener le pays. Déjà, des cas de décès, faute de soins, sont signalés dans des hôpitaux.
Après la grève illimitée des magistrats, ce fut le tour des agents de la santé. Depuis plus d’une semaine, ils n’arrivent pas à avoir un terrain d’entente avec l’État malien. Tous les deux bords restent sur sa position. Au point que les négociations se sont terminées en queue de poisson. Toute chose qui aggrave la crise et enfonce le Mali davantage. À l’heure actuelle, le Mali se trouve en proie au déséquilibre et a besoin de secours.
Certes, la réclamation des droits est légale, mais en tant que bon patriote, il faut souvent tenir compte de la situation du pays. En effet, la crise que le Mali traverse, doit servir de leçons pour tout le peuple malien. Cependant, la mise en œuvre de l’accord issu du processus d’Alger, devrait être une priorité avant tout. Reconnaissant bien le rôle capital qu’ils jouent pour la santé publique, ce comportement audacieux des agents de la santé risque à jamais de mettre plusieurs vies en danger et dans l’incertitude.
« La santé n’a pas de prix » dit-on. Dans cette logique, il est très difficile de mesurer l’impact de la grève des agents de la santé sur la société.
Guerre en défaveur de la population
Au Mali, l’été est la période de l’année ou plusieurs maladies se déclarent. Et si cela est le moment propice pour les agents de la santé d’interrompre les soins de santé au profit de leurs droits, il y a un pas à ne pas franchir. En faisant le tour dans les structures sanitaires, on constate déjà que cette grève a entraîné beaucoup de dégâts, pour ne pas dire des pertes en vies humaines. De surcroît, les patients souffrent le Martyre. Dans les hôpitaux, rien ne marche, tout repose sur un service minimum qui n’intervient qu’en cas d’urgence. Ce comportement audacieux prouve à suffisance que le personnel de la santé n’a plus d’amour pour la patrie. À plus forte raison pour les citoyens. Ce qui relève plutôt d’un jeu d’intérêt. Le développement du Mali n’est entravé que par les conséquences néfastes de l’intérêt d’une poignée d’agents de la fonction publique. Et ce qui est regrettable, c’est que personne ne se sacrifie pour l’intérêt supérieur de la nation. visiblement, cette grève illimitée des syndicats de la santé en est la parfaite illustration.
Une guerre d’intérêts égoïstes
Les magistrats sont sortis victorieux à l’issue du bras de fer qui leur opposait à l’État. Par conséquent, ils ont eu une satisfaction auprès des autorités malienne. En outre, depuis l’échec des négociations avec les conciliateurs de l’État, les agents de la santé agissent méthodiquement par des grèves illimitées. Du jamais vu au Mali dans le milieu sanitaire. Plus d’une semaine, ils persistent, sans mesurer les dangers qu’ils font peser sur la vie des populations.
« Comparaison n’est pas raison ». Cependant, en adoptant, la même stratégie que les magistrats, les syndicats de la santé trouvent qu’ils gagneront à se faire entendre. Et c’est justement dans cette dynamique qu’ils signent et persistent dans l’espoir que leurs doléances seront intégralement satisfaites. De toute façon, ils ont intérêt à mettre de l’eau dans leur vin et chercher des moyens pour sauver le Mali que d’être engagés dans un bras de fer avec l’État. Mieux vaut tard que jamais.
Adama Coulibaly
Source : Nouveau Réveil
Certes, la réclamation des droits est légale, mais en tant que bon patriote, il faut souvent tenir compte de la situation du pays. En effet, la crise que le Mali traverse, doit servir de leçons pour tout le peuple malien. Cependant, la mise en œuvre de l’accord issu du processus d’Alger, devrait être une priorité avant tout. Reconnaissant bien le rôle capital qu’ils jouent pour la santé publique, ce comportement audacieux des agents de la santé risque à jamais de mettre plusieurs vies en danger et dans l’incertitude.
« La santé n’a pas de prix » dit-on. Dans cette logique, il est très difficile de mesurer l’impact de la grève des agents de la santé sur la société.
Guerre en défaveur de la population
Au Mali, l’été est la période de l’année ou plusieurs maladies se déclarent. Et si cela est le moment propice pour les agents de la santé d’interrompre les soins de santé au profit de leurs droits, il y a un pas à ne pas franchir. En faisant le tour dans les structures sanitaires, on constate déjà que cette grève a entraîné beaucoup de dégâts, pour ne pas dire des pertes en vies humaines. De surcroît, les patients souffrent le Martyre. Dans les hôpitaux, rien ne marche, tout repose sur un service minimum qui n’intervient qu’en cas d’urgence. Ce comportement audacieux prouve à suffisance que le personnel de la santé n’a plus d’amour pour la patrie. À plus forte raison pour les citoyens. Ce qui relève plutôt d’un jeu d’intérêt. Le développement du Mali n’est entravé que par les conséquences néfastes de l’intérêt d’une poignée d’agents de la fonction publique. Et ce qui est regrettable, c’est que personne ne se sacrifie pour l’intérêt supérieur de la nation. visiblement, cette grève illimitée des syndicats de la santé en est la parfaite illustration.
Une guerre d’intérêts égoïstes
Les magistrats sont sortis victorieux à l’issue du bras de fer qui leur opposait à l’État. Par conséquent, ils ont eu une satisfaction auprès des autorités malienne. En outre, depuis l’échec des négociations avec les conciliateurs de l’État, les agents de la santé agissent méthodiquement par des grèves illimitées. Du jamais vu au Mali dans le milieu sanitaire. Plus d’une semaine, ils persistent, sans mesurer les dangers qu’ils font peser sur la vie des populations.
« Comparaison n’est pas raison ». Cependant, en adoptant, la même stratégie que les magistrats, les syndicats de la santé trouvent qu’ils gagneront à se faire entendre. Et c’est justement dans cette dynamique qu’ils signent et persistent dans l’espoir que leurs doléances seront intégralement satisfaites. De toute façon, ils ont intérêt à mettre de l’eau dans leur vin et chercher des moyens pour sauver le Mali que d’être engagés dans un bras de fer avec l’État. Mieux vaut tard que jamais.
Grève illimitée du personnel Santé Une guerre tranchée sur fond jalousie
Adama Coulibaly
Source : Nouveau Réveil