ASTOU NIAME:« Mon secret c‘est d ‘abord Dieu Nous voulons vie juste et équitable où chaque enfant Dieu est heureux vivre terre
Ses tournées, sa carrière musicale, ses futurs projets, son nouveau single, son nouveau staff: ASTOU NIAME sans détours. De passage à Paris, où elle sera en concert ce Mercredi 05Avril 2017, la Diva Astou Niamé, mannequin des griottes du Maliba a accepté de se confier à nous, loin de sa terre natale. En terre française à Paris où elle débute une série de spectacles qui l’emmèneront à Londres en Angleterre, en Suède, au Luxembourg en Belgique et aux Etats-Unis d’Amérique, la chanteuse a beaucoup d’espoir pour le futur proche. Un peu épuisée par les activités à travers le monde mais prête à hisser le drapeau malien au plus haut sommet, Astou compte marquer une pause à Bamako au Palais de la culture pour un concert inédit en compagnie de Babani Koné et de Baba Niamey. Aujourd’hui, celle qui totalise plus d’une dizaine de singles en quelques années de carrière musicale, pense que le temps de donner un coup d’accélérateur professionnel à sa carrière est arrivé. Une carrière dont l’allure va crescendo depuis le lancement de son single « Kanadimi » à Bamako. Entre émotions et lueur d’espoir, la Diva se prononce, s’explique et propose…
MG- Comment va Astou Niamé ?
Astou Niamé : Bien, avec la grâce de Dieu !
-Envisage-t-elle un retour immédiat au pays ?
Pas immédiatement, parce qu’il m’incombe d’honorer ce calendrier de spectacles européens avec mon staff et mes musiciens. Mais, je vais revenir au Pays pour un spectacle inédit au Palais de la culture le 07 Avril et retourner juste après en Europe suivre mes navettes au programme.
Alors, c’est le retour de la griotte ?
Ce n‘est pas un retour, j’ai toujours été présente. C’est plutôt le début d‘une nouvelle ère. Vous savez, dans la carrière d’une artiste, il y a un moment où on passe à la vitesse supérieure. Notre ambition n’a pas changé. Il s agit de planter le drapeau malien partout où nous allons. Sans organisation, nous ne pouvons pas réaliser une telle action.
Parlez-nous de cette organisation ?
Depuis l‘Ecole Nationale des Arts où nous nous sommes formés, il nous a été toujours dit que dans une carrière artistique, si on veut aller loin, il faut s organiser, s’entourer d’un staff managérial professionnel, discuter avec de grandes firmes pour grandir et hisser notre carrière au haut niveau de la musique africaine. Cela se voit au Nigéria, en Côte d ‘ivoire, au Sénégal pour ne citer que ces pays. Chez nous nous devons assurer la relève de nos devanciers et penser à aller plus loin.
Vous ne tarissez pas d éloges depuis le lancement officiel du single kanadimi. Quel est le secret d’Astou ?
Mon secret c‘est d ‘abord Dieu, et c est ensuite le travail de mon staff. Jepense qu’on est sur la bonne voie et Dieu merci, nous signerons dans pas longtemps avec une firme américaine pour nous booster et finaliser nos prochaines œuvres. Nous prions que ce soit un aboutissement d’une réelle organisation.
Que recherche Astou Niamé ?
Astou Niamey pense que les Maliennes et les Maliens doivent se donner la main, se pardonner, s’aimer. Car c’est en agissant ainsi que nous pouvons résoudre les problèmes de notre beau pays, le Mali. Et notre contribution à ces vertus est certes petite, mais elle doit se vouloir retentissante.
C‘est la raison pour laquelle nous pensons aux œuvres sociales pour tous les enfants de Dieu. Nous voulons une vie juste et équitable où chaque enfant de Dieu est heureux de vivre sur terre. Bientôt nous vous donnerons le programme de notre nouvelle action pour le bien-être des Maliens. Quand j’observe mon fils tous les matins je vois en lui la vie de tous les enfants de Dieu qu’il faut aider à grandir, à éduquer et à soigner.
ASTOU NIAME:« Mon secret c‘est d ‘abord Dieu Nous voulons vie juste et équitable où chaque enfant Dieu est heureux vivre terre
Votre dernier mot ?
Paix, amour et tolérance au Mali. Aidons-nous tant qu’on a le souffle de vie car il est dit dans le livre saint que nous sommes sur terre pour nous aider.
A bientôtinchallah…Je salue tous mes fans.
Interview réalisée par Mariam Galédou, journaliste indépendante