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Breves Inf@Sept : Le Thème, «le Mali, l’épicentre de la Culture mandingue » sera au cœur de la 2ème édition du festival international Nianankan de Koulikoro du 27 au 30 avril 2017

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Breves Inf@Sept Thème Mali l’épicentre Culture mandingue  sera cœur 2ème édition festival international Nianankan Koulikoro du 27  30 avril 2017

La deuxième édition du Festival International Nianankan de Koulikoro (FIN) se déroulera du 27 au 30 avril 2017 à Koulikoro, dans la cité du «Niana», sous le thème « le Mali, l’épicentre de la Culture Mandingue». L’annonce a été faite le samedi 25 mars 2017 par les membres du directoire du Festival au cours d’une Conférence de Presse tenue dans la cour de la Compagnie Malienne de Navigation (COMANAV), au bord du fleuve Niger à Koulikoro.

Cette conférence de lancement du Festival International Nianankan de Koulikoro, animée par M. Dramane Konaté, directeur dudit festival, s’est déroulée en présence de M. Sidy Lamine Traoré, chargé des masques et marionnettes, de M. Oumar Konaté, responsable du volet administration du festival. On notait aussi la présence de M. Abdoul Aziz Oumar Diallo, personne ressource, un public nombreux et une dizaine d’hommes de Médias venue de Bamako et de la ville de Koulikoro.

Pour les organisateurs de ce festival, à savoir l’association Culturelle Doussou Kélen, cet événement se veut un cadre de renouvèlement d’une Tradition qui est en passe de disparaitre et qui  manque de dynamisme, de sauvegarde, de protection et de sécurisation. Pour le directeur du festival, M. Dramane Konaté, il s’agira à travers ce festival, de promouvoir et de sauvegarder la riche culture mandingue en général et celle de la région de Koulikoro en particulier pour faire connaître la riche culture de la région aux festivaliers.

Car, pour lui, avec le fleuve, le bateau, le Nianan Koulou  et d’autres sites, Koulikoro reste une grande région touristique, artistique et artisanale. Ainsi, durant 4 jours et avec un budget estimé à 47 millions de F CFA, les organisateurs du FIN entendent donner aux festivaliers un cadre idéal de découverte de l’île du fleuve Niger et profiter de la chaleur.

Il est également prévu des activités de promotion du savoir-faire local avec des défilés de mode traditionnel, d’exposition d’objets d’arts, de course de pirogue, de lutte traditionnelle, de combat et de bras de fer. On note aussi des mégas concerts avec des artistes comme Sidiki Diabaté et d’autres célébrités de la musique malienne. Les troupes folkloriques  venant des 5 aires culturelles de la région de Koulikoro feront aussi des prestations. Pour les tous petits, il y aura une partie de Kermesse.

Autour du thème central, une dizaine de conférences thématiques aura lieu, avec des exposés sur l’histoire de Koulikoro. Le tout, pour faire la promotion des pans culturels de la région de Koulikoro. Il importe de retenir que les aspects sécuritaires, restauration et hébergement des festivaliers  n’ont pas été négligés par les organisateurs du festival. Ainsi, en dehors des Forces armées maliennes, la MINUSMA sera aussi de la partie pour la sécurisation des sites durant les 4 jours du festival.

Il importe de retenir enfin que cette rencontre culturelle a comme parrain, M. Mahamane Baby, ministre de l’Emploi et de la Formation Professionnelle. Nina Wallet Intallou, ministre de l’Artisanat et du Tourisme en est la marraine. L’invité d’honneur est Abdine Yattara, opérateur économique à Koulikoro. Le festival a  comme président d’honneur, l’honorable Issaka Sidibé, député élu à Koulikoro et non moins président de l’Assemblée nationale du Mali.

Ibrahim Boubacar Keita, président de la République à l’ouverture de la Conférence nationale :

« Pour mériter de se voir confier la garde de la Mère, il vaut mieux, dans ses comportements d’hier et aujourd’hui, avoir fait preuve de constance et de présence »

Dans son discours d’ouverture de cette Conférence et s’adressant aux absents, le président de la République a laissé entendre que pour mériter de se voir confier la garde de la Mère, il vaut mieux, dans ses comportements d’hier et aujourd’hui, avoir fait preuve de constance et de présence. « Dans quelle famille  laisserait-on la garde de la vieille mère à un fils capricieux, qui déserte la maison chaque fois qu’il est mécontent, à une fille inconstante, qui boude et disparait chaque fois qu’elle a une petite contrariété ? » demanda-t-il.

Il a invité les uns et les autres, de par leur exemplarité, rigueur  et constance en toute circonstance, de mériter la confiance de la famille pour être digne de la garde de la vieille mère, qu’est l’Etat. « Notre égoïsme, et nos incohérences d’aujourd’hui, peuvent facilement nous disqualifier et nous rendre indigne de la garde de la mère » a-t-il lancé. 

Baba Ahkib Haïdara, président de la Commission d’organisation de la Conférence d’Entente Nationale :

« La Conférence n’est le monopole de personne ni l’exclusivité d’une composante nationale particulière »

Dans son mot de bienvenue et de remerciement aux participants de la Conférence d’entente nationale qui se tient jusqu’au 2 avril 2017, son président d’organisation, M. Baba Ahkib Haïdara a indiqué que la rencontre n’est le monopole de personne ni l’exclusivité d’une composante nationale particulière. Par contre, elle concerne toute la nation, toutes les sensibilités réunies et toutes les attentes rassemblées.

Elle n’est dirigée contre aucune personne, contre aucun groupe, encore moins contre la légitimité constitutionnelle. Pour lui, dans ce rendez-vous national, chaque participant est censé intervenir en tant que citoyen avec le sens de responsabilité inhérent à ce statut mais aussi avec les droits, notamment la libre expression, que lui confère la Constitution. Et cela, pour débattre des questions dont dépendent les destinées du Mali que nous avons en commun.

Ces débats ne devraient pas être sources de conflit mais plutôt une recherche de solution aux différents conflits auxquels le pays fait face.  Ce rendez-vous national se veut pour son président une rencontre de tous les maliens, sans rejet, qui sont à la recherche d’une paix véritable et juste, d’une nouvelle unité nationale confortée dans ses assisses et d’une réconciliation qui, respectant les fondamentaux de la justice, pose les bases d’un vivre-ensemble dynamique, tourné vers l’avenir.

ATELIER NATIONAL DE FORMATION DES PRODUCTEURS DES SEMENCES EN MATIERE DE CONTROLE DE QUALITE ET DE CERTIFICATION DE SEMENCES

En vue de servir l’agriculture d’une semence de bonne qualité, l’Institut du Sahel en collaboration avec le Ministère de l’Agriculture et le Programme Semencier pour l’Afrique de Ouest (PSAO/WASP) a organisé, le mardi 28 mars 2017 dans la salle de réunion de la DFM du Ministère de l’Agriculture, un atelier national de formation des producteurs des semences en matière de contrôle de qualité et de certification de semences.

L’ouverture des travaux a été présidée par M. Benfa Makiyou, représentant le ministre en charge de l’Agriculture en présence de Dr. Paul Senghor du conseil ouest et centre africain pour la recherche et le développement de l’agricole ainsi que de plusieurs autres personnalités.  Aux dires de Benfa Makiyou, cette formation permettra aux producteurs de semences effectivement admis au contrôle, de connaitre les exigences de ces dispositions et facilitera la prise de mesure pour sa bonne réalisation. Il a aussi, demandé aux producteurs ici formés à partager avec d’autres collègues l’information et les messages forts qui ont été transmis.

Cet atelier, dit-il, est l’illustration des intenses efforts déployés par le PSAO/WASP pour améliorer la situation de l’utilisation des semences de qualité au Mali. Il vient après celui des agences de contrôle et de certification. A signaler qu’au  Mali, le Programme Semencier pour l’Afrique de l’Ouest a permis, entre autres, de mettre en conformité des textes du pays avec le dispositif régional, de renforcer les capacités des régulateurs et chercheurs nationaux en production de semences de qualité. Et il a permis aujourd’hui à notre pays l’occasion de réunir autour d’un thème si important qu’est le contrôle de qualité et la certification des semences.

3ème SESSION ORDINAIRE DU CONSEIL D’ADMINISTRATION DE L’ECOLE NORMALE  SUPERIEURE

L’établissement a tenu mardi la 3ème  session ordinaire de son conseil d’administration. La session budgétaire était présidée par Dr. Amadou Ouane, président du conseil d’administration de l’ENSUP, en présence du Pr. Ibrahima Camara, directeur général de l’ENSUP et des autres administrateurs. Ces derniers ont examiné les différents points inscrits à l’ordre du jour, notamment l’adoption du rapport d’activités 2015-2016 et le projet de budget de l’exercice 2017. En outre, ils ont discuté le plan stratégique et le manuel de procédures administratives et comptables avant de se prononcer sur le projet d’établissement.

Il s’agit d’un plan quinquennal qui détermine les objectifs à atteindre pour la période et les moyens à mobiliser, à cet effet. Globalement, les administrateurs ont examiné et amendé ces documents. Ils ont demandé à l’administration de l’établissement de maintenir le cap sur la formation de qualité. Dans son allocution, le président du conseil d’administration a rappelé les missions de l’Ecole normale supérieure. Il s’agit notamment de la formation initiale des professeurs de l’enseignement normal et fondamental, celle des inspecteurs de l’enseignement secondaire.

Par ailleurs, l’ENSUP assure également la formation qualifiante des conseillers pédagogiques et des inspecteurs de l’enseignement fondamental, la formation continue et post-universitaire des administrateurs scolaires. Autres missions dévolues à cette école supérieure est la recherche pédagogique, scientifique et technologique et la préparation aux concours de l’agrégation de l’enseignement secondaire. L’ENSUP a aussi la mission d’assurer le développement et la diffusion des connaissances.

Quant au directeur général de l’ENSUP, il a mentionné que 2017 sera une année riche en activités. A en croire le Pr Ibrahima Camara, un programme de formation a déjà été élaboré dans deux filières, notamment la filière de formation des professeurs d’enseignement secondaire général et celle des professeurs des Instituts de formation des maîtres (IFM). L’établissement ambitionne d’apporter une innovation de taille. A cet effet, il ouvrira la filière de formation en Master d’inspecteur. Il convient de noter que pour l’exercice 2017, le budget de l’ENSUP est équilibré en recettes et en dépenses à un peu plus de 1,3 milliard de F cfa.

Source: Inf@Sept

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