Football l’Australie devient premier pays à adopter l’arbitrage vidéo
Utilisée pour la première fois en France lors du match amical entre les Bleus et l’Espagne le 28 mars, l’assistance vidéo à l’arbitrage sera utilisée dans le championnat australien à partir de vendredi.
C’est une petite révolution dans le monde du foot. Le championnat australien, la A-League, deviendra vendredi la première ligue professionnelle à adopter l’assistance vidéo à l’arbitrage, en phase de test dans de nombreux autres pays. La Fédération australienne (FFA) a annoncé que cette technologie sera utilisée pour la première fois lors du match entre Melbourne City et Adelaïde United.
Ben Wilson, directeur de l’arbitrage au sein de la FFA, a estimé que la plupart des difficultés relatives à cette technologie avaient été réglées lors d’essais menés depuis six mois lors de rencontres de niveau inférieur. “Nous avons travaillé sur l’appréciation des erreurs, sur la durée nécessaire à la prise de décision et sur la communication de ces décisions aux diffuseurs et aux supporteurs. Je suis heureux du fait que nous ayons trouvé des solutions à ces problèmes”, a-t-il déclaré.
Un dispositif utilisé lors de France – Espagne
Il a également annoncé que les choix pris en A-League avec l’aide de la vidéo ne prendront pas plus de 30 à 40 secondes afin de ne pas saccader le rythme des matchs. “Le principal objectif est de prendre les bonnes décisions. C’est la priorité. Et si cela prend plus de temps, ce n’est pas grave”, a-t-il toutefois ajouté.
L’arbitrage vidéo a été utilisé pour la première fois en France le 28 mars lors de la défaite (0-2) des Bleus face à l’Espagne en amical. Cette technologie a suscité des réactions diverses chez les hommes de Didier Deschamps, entre critique, incrédulité ou soutien à ce dispositif. “Ça va aider le foot. Il n’y a rien de plus précis que la vidéo, il faut l’accepter”, a notamment jugé le milieu de terrain Tiémoué Bakayoko, alors que Kevin Gameiro, lui, a estimé que la vidéo avait cassé “la beauté du match”.
Lors de la rencontre, l’arbitre a eu recours deux fois à l’assistance vidéo, pour refuser un but d’Antoine Griezmann en raison d’un hors-jeu, puis pour valider le deuxième but espagnol, initialement annoncé hors-jeu par l’arbitre assistant. Le 31 mars, à l’issue de l’assemblée générale de l’International Board (Ifab), l’organisme garant des règles du football, le président de la Fifa, Gianni Infantino, a jugé “réaliste” la mise en place de l’assistance vidéo à l’arbitrage pour la Coupe du monde 2018 en Russie.
Football l’Australie devient premier pays à adopter l’arbitrage vidéo
Source: L’Express