Contentieux électoraux histoires Cour Suprême
Les verdicts de la Cour Suprême sur les contentieux électoraux se prêtent des soupçons, car tout porte à croire qu’elle travaille au profit du parti au pouvoir.
Les élections communales du 20 novembre 2016 continuent de faire couler d’encre et salives.
Depuis quelques semaines, les verdicts de la Cour Suprême invalident l’élection de nombreux maires déjà en fauteuil. Le hic, les déclarés gagnants par la Cour Suprême sont presque tous du parti présidentiel.
Plusieurs mairies des communes sont concernées par ce chamboulement inattendu qui est de nature à porter un coup dur au climat social déjà en ébullition.
Bizarrement, ce sont des partis gagnants de l’élection au 20 novembre qui voient nombre des voies de leur bureau de vote annulées.
A Kalaban-Coro, la Cour Suprême a annulé au profit du RPM deux centres de vote (12 bureaux au total) à Guana et Sabalibougou-Est, réputé être le fief du maire Issa Bocar Ballo où ce dernier est sorti avec plus de 466 voix contre 75 voix pour le RPM.
Ces annulations abusives des résultats des bureaux de vote avec toujours le Rpm qui gagne rappelle tout simplement la justice de l’hyène qui a toujours raison.
D’ores et déjà des voix se lèvent, à Kalaban-Coro, le maire crie au voleur.
« Nous n’allons jamais accepter ce jugement unilatéral de la Cour Suprême. Nous allons nous battre pour qu’on nous restitue nos voix exprimées dans les urnes», a indiqué le maire Issa Bocar Ballo, lors d’une conférence de presse qu’il a animée.
Ainsi, c’est l’ensemble des communes concernées qui refusent les verdicts car il y a déséquilibre dans le jugement rendu par la Cour Suprême.
Contentieux électoraux histoires Cour Suprême
Affaire à suivre…
Rassemblées par Ousmane MORBA
