UEMOA lutte contre pauvreté priorité Boureima chef Commission
A Abidjan, se tenait ce lundi 10 avril un conseil extraordinaire des 8 pays de l’UEMOA qui ont le franc CFA comme monnaie commune. La population globale de l’Uemoa avoisine les 90 millions d’habitants. La politique d’échange et de développement de cette union économique et monétaire est dictée par les président des Etats membres et la Commission, qui siège à Ouagadougou, en est le maître d’œuvre. Hier lundi, à Abidjan, les huit chefs d’Etat se sont mis d’accord pour trouver un successeur au président de la Commission sortant, Cheikh Hadjibou Soumaré. Le Nigérien Abdallah Boureima a été choisi.
Les chefs d’Etat, lors de leur discours de clôture, ont marqué leur préoccupation commune contre le terrorisme dans la sous-région. Un terrorisme qui croît sur le terreau de la pauvreté d’où des actions urgentes à mener en faveur du développement.
C’est le rôle, entre autres, de la commission de l’UEMOA dirigée désormais par Abdallah Boureima. « Tous les chantiers de l’Uemoa sont des chantiers contre la pauvreté, nous explique le nouveau président de la Commission. L’objectif est vraiment de créer des conditions pour le mieux-être des populations de l’union ; qu’il s’agisse des politiques sectorielles ou des autres politiques communautaires, toutes ont en commun la lutte contre la pauvreté dans notre espace sous-régional. »
Un travail déjà entamé sous le mandat de son prédécesseur le Sénégalais Cheikh Hadjibou Soumaré. Un programme de 3000 points d’eau a déjà été mis en oeuvre, nous explique le président sortant, et il devrait être porté à 8000 points d’eau. « Sur l’énergie aussi, sur laquelle doit s’appuyer le développement, nous avons un programme régional très important, nous avons déjà investi 229 milliards… », ajoute Hadjibou Soumaré.
229 milliards de FCFA pour l’énergie dans l’union, un chiffre à mettre en rapport avec ce que la Côte d’Ivoire par exemple a dû dépenser pour lutter contre le terrorisme au lendemain de l’attentat de Grand Bassam (mars 2016) : 80 milliards de FCFA, soit un demi-point du PIB national.
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