GREVE ILLIMITTEE RETARD EXAMENS PARTIELLES L’AEEM appelle responsabilité
Soucieux des mouvements des grèves illimitées dans le secteur de l’éducation, la coordination de l’Association des élèves et étudiants du Mali (AEEM) a animé une conférence de presse à son siège de Badalabougou, le mercredi 12 avril dernier. Il s’agissait, d’une part, pour les conférenciers d’inviter les enseignants à revoir leur méthode de revendication et d’autre part, appeler les autorités à tout faire pour mettre les enseignants dans les meilleures conditions de vie et de travail.
A la conférence de presse, le secrétaire général de l’AEEM Abdoul Salam Togola craint les conséquences de ces grèves sur les apprenants.
« La méthode de grève illimitée doit être révisée pour amoindrir ses conséquences », a-t-il souhaité, ajoutant qu’il n’y a pas d’école sans les élèves tout comme il n’y point d’école sans les enseignants.
A l’en croire, la situation dans laquelle se trouve l’école malienne n’honore personne. Avant, poursuit le secrétaire général, l’AEEM avait prévenu les autorités d’une telle situation.
« Notre alerte n’a pas été entendue. Et nous revoilà dans des grèves répétitives qui secouent notre système éducatif depuis trois ans », a regretté le secrétaire général.
Pour trouver une solution dans l’intérêt des apprenants, Abdoul Salam a lancé un appel à tous les acteurs impliqués.
D’abord aux autorités de satisfaire les doléances des enseignants pour améliorer leurs conditions de vie et de travail.
Ensuite aux enseignants, l’AEEM, avec humilité, respect et soucis de leur avenir ainsi que des enfants, a demandé qu’ils pensent à leur avenir et faire tout ce qui est possible pour sauver l’année scolaire et universitaire.
Selon lui, une grève illimitée fera plus de victimes dans les rangs des élèves et étudiants.
«Nous demandons aux enseignants en grève de penser à nous. C’est nous les enfants qui sommes les premières victimes de ces grèves intempestives», indique-t-il, estimant que, face à de telle situation qui menace l’avenir des élèves et étudiants, l’AEEM ne peut rester sans rien faire.
C’est pourquoi, souligne-t-il, l’AEEM reste vigilante et se désolidarise de toutes les manipulations des élèves à des fins syndicales.
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O.M pour malizine
