Etats Unis Corée Nord l’armada promise Trump encore loin but
L’armada américaine promise par le président des Etats-Unis, Donald Trump près de la péninsule coréenne en réponse à la menace de Pyongyang n’avait pas encore commencé à naviguer vers cette zone le mardi 18 avril, a reconnu un responsable américain de la Défense.
Le 8 avril dernier, un porte-parole du commandement américain dans le Pacifique avait pourtant annoncé qu’un porte-avions américain, le Carl Vinson, et sa flotte faisaient route vers la péninsule coréenne, par « mesure de précaution », en mentionnant la menace nucléaire nord-coréenne. Donald Trump avait ensuite déclaré le 12 avril sur la chaîne Fox Business : « nous sommes en train d’envoyer une armada. Très puissante ».
En réalité, le groupe aéronaval « va commencer à faire route vers le nord en direction de la mer du Japon » seulement ce mercredi, a ajouté ce responsable qui a requis l’anonymat. Il n’arrivera sur zone que la semaine prochaine, a-t-il ajouté. Selon ce responsable, les bateaux se trouvent toujours au large de la côte nord-ouest de l’Australie. Une photo de la marine américaine prise ce week-end montre le porte-avions au large de l’île de Java.
Le groupe désormais en route
Le groupe aéronaval comprend le porte-avions Carl Vinson, de la classe des porte-avions Nimitz, son escadron aérien, deux destroyers lanceurs de missiles et un croiseur lanceur de missiles. Le chef du Pentagone Jim Mattis avait déclaré le 11 avril dernier que le Vinson était « en route » vers la péninsule coréenne.
Au moment du déploiement du groupe, plusieurs médias avaient affirmé qu’il faisait route vers la Corée du Nord depuis Singapour, alors qu’en fait il avançait dans la direction opposée.
L’espoir d’une collaboration fructueuse avec la Chine
De hauts responsables à Washington expriment désormais l’espoir que la Chine, puissant voisin de la Corée du Nord, exercera suffisamment de pressions politiques et économiques pour que Pyongyang arrête ses essais nucléaires. Pékin avait déjà promis de le faire et les experts préviennent qu’il n’y a pas de raison particulière pour que la Chine honore cette promesse aujourd’hui. Mais la Maison Blanche semble avoir quelques alternatives.
Jim Mattis a notamment déclaré que les Etats-Unis et la Chine « travaillent étroitement » sur le dossier nord-coréen en vue d’une dénucléarisation de la péninsule, ajoutant, plein d’espoir : « Nous partageons tous le même intérêt ».
Donald Trump lui aussi s’est dit confiant, surtout après un sommet avec son homologue chinois Xi Jinping, que la confrontation pourra être résolue grâce au plein soutien de la Chine.
(avec AFP)