Soudan soupçonné avoir acheté armes illégalement Iran
Le Soudan pourrait avoir violé les sanctions des Nations unies visant l’Iran en s’y procurant des armes lourdes. C’est du moins ce que soutient un rapport de Conflict Armament Research, une ONG britannique spécialisée dans les ventes d’armes. Ses chercheurs ont pu établir que Khartoum avait notamment acheté un canon de 122 millimètres et un blindé en Iran. Comme les dates d’acquisition restent floues, l’ONG ne peut pas toutefois affirmer que ces achats violent l’embargo adopté par le Conseil de sécurité en 2007.
La présence de ce matériel indique, je dirais, un engagement plus poussé de la part de l’armée régulière. Par le passé, une bonne partie des opérations militaires qui visaient à déloger des forces rebelles étaient menées la plupart du temps par des forces mixtes, qui comptaient à la fois des militaires de l’armée régulière nationale et des groupes paramilitaires ou des milices enrôlées localement. La présence de matériel plus sophistiqué et de matériel lourd laisse entendre que l’effort à l’heure actuelle est essentiellement mené par l’armée régulière.
Soudan soupçonné avoir acheté armes illégalement Iran
Source:RFI
Le Soudan pourrait avoir violé les sanctions des Nations unies visant l’Iran en s’y procurant des armes lourdes. C’est du moins ce que soutient un rapport de Conflict Armament Research, une ONG britannique spécialisée dans les ventes d’armes. Ses chercheurs ont pu établir que Khartoum avait notamment acheté un canon de 122 millimètres et un blindé en Iran. Comme les dates d’acquisition restent floues, l’ONG ne peut pas toutefois affirmer que ces achats violent l’embargo adopté par le Conseil de sécurité en 2007.
La présence de ce matériel indique, je dirais, un engagement plus poussé de la part de l’armée régulière. Par le passé, une bonne partie des opérations militaires qui visaient à déloger des forces rebelles étaient menées la plupart du temps par des forces mixtes, qui comptaient à la fois des militaires de l’armée régulière nationale et des groupes paramilitaires ou des milices enrôlées localement. La présence de matériel plus sophistiqué et de matériel lourd laisse entendre que l’effort à l’heure actuelle est essentiellement mené par l’armée régulière.