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PRESIDENTIELLE DE 2018: Pourquoi l’acharnement contre certains cadres de l’ADEMA ?

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PRESIDENTIELLE 2018 Pourquoi acharnement contre certains cadres ADEMA

Depuis que des voix se lèvent çà et là pour réclamer un candidat à l’ADEMA-PASJ pour 2018, certains barons du RPM abusent. Par médias interposés, ils multiplient les campagnes d’intoxications sur fond d’acharnement contre les cadres du parti de l’abeille. Façon d’intimider  certains et de faire taire d’autres.

 

Le Rassemblement Pour le Mali (RPM), parti au pouvoir, a-t-il peur  de l’ADEMA pour 2018 ? La réponse s’avérerait affirmative, vu ce qui se raconte pour tuer le mal dans l’œuf.

 

En effet, le Professeur Tièmoko Sangaré, par rapport à la candidature en 2018 du parti dont il préside les destinées, contre l’actuel Président IBK, a déclaré ceci :

 

«Nous avons la commission de Moustapha Dicko qui travaille sur la présidentielle de 2018. Nous attendons son document pour en débattre au niveau de l’instance dirigeante du parti. Au moment venu, vous en serez informés. Ensemble, nous gagnerons ; divisés, nous perdrons. Je vous exhorte, donc, à l’unité et au rassemblement derrière le candidat que nous allons désigner».

 

Une telle décision est digne d’un Président de parti qui, étant membre du gouvernement, becquette  dans la même assiette avec le Chef de l’Etat. Alors que la raison voudrait que ce soit ses lieutenants qui soient là où il est.

 

Mais force est de reconnaitre que tous les militants de l’ADEMA ne peuvent point s’aligner derrière leur Président de parti, devenant ainsi des bénis oui-oui. C’est de la bonne guerre que Mme Konté Fatoumata Doumbia, ancienne Maire de la Commune I et Dramane Dembélé, ancien Ministre, exigent et mènent sérieusement des campagnes pour que le parti ait son candidat en 2018. Qu’ils trainent des casseroles, certes. Mais, cela ne devrait pas servir de fonds de commerce pour certains cadres ou sympathisants du parti présidentiel pour vilipender ou intimider ces deux incontournables cadres de l’ADEMA, auxquels s’ajoute Mamoutou Thiam, un ancien de l’UNEM.

 

Ces voix qui s’élèvent font trembler le RPM qui n’a pas de bilan (car, piètre) à présenter en 2018 au Peuple malien meurtri par la cherté de vie, l’insécurité grandissante, l’ébullition du front social, la crise financière, la corruption, la gabegie et les détournements des deniers publics par les Gouvernants.

 

Au lieu de chercher à intimider vainement les velléités du parti de l’ancien Président Alpha Oumar Konaré, le RPM doit se mirer pour se rendre compte des frustrations que son fondateur a faites depuis septembre 2013 jusqu’à présent. Le Président IBK en est lui-même conscient qu’il n’est pas à la hauteur de la mission présidentielle confiée à lui par la majorité des Maliens.

 

Une chose est évidente: si l’ADEMA présente un candidat en 2018, IBK ferait mieux de renoncer à un second mandat ; car, il n’aurait pas la chance de franchir le cap  pour le second tour, soit avec l’URD, ou avec l’ADEMA. Puisque ces deux dernières, l’URD et l’ADEMA, sont les forces politiques bien assises aujourd’hui pour passer au second tour. Ce sont, à coup sûr, les partis favoris.

PRESIDENTIELLE 2018 Pourquoi acharnement contre certains cadres ADEMA

D.C.A.

Source: soft

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