GREVES INTERMINABLES UNTM concocte nouvelles doléances
A l’instar des autres pays du monde, le Mali vient de célébrer la journée internationale de travail, le 1er mai 2017. Une occasion pour la plus grande Centrale syndicale du Mali, l’UNTM, de faire le bilan de la lutte menée pour l’amélioration des conditions de vie et de travail. Surtout est-il que le Gouvernement peine à respecter ses engagements.
A la faveur d’une conférence de presse animée par le Secrétaire Général de l’Union Nationale des Travailleurs du Mali, Yacouba Katilé, à la Bourse de Travail, le vendredi 28 avril dernier, l’épineuse question des travailleurs compressés de la COMATEX, de l’HUICOMA, de l’ITEMA, de la SMECMA et de l’Azalaï HOTEL DE TOMBOUCTOU, etc., a retenu l’attention plus d’un. Celle-ci est toujours bloquée bien qu’une commission de suivi de l’exécution des points d’accord avait été mise en place courant 2016.
Les travailleurs compressés affirment de n’avoir pas été remis dans leurs droits. Contrairement aux affirmations du Gouvernement. Face à cette situation, le Secrétaire Général de l’UNTM s’est ouvertement prononcé. «Nous avons été très patients, alors que les intéressés souffrent, que certains sont morts, que leurs enfants et petits-enfants ne vont même plus à l’école », a-t-il averti. Pour lui, les accords sont faits pour être appliqués.
Sans ambages, Yacouba Katilé explique que, d’une façon générale, l’insatisfaction est grande. Constatant que la liberté syndicale fait encore objet de toutes sortes d’actes de violation flagrante des Droits des travailleurs. Ce, comme est érigé en système dans bien d’entreprises et services du pays. Ainsi, les accidents de travail ne sont pas pris en charge et la durée requise de la journée de travail excède 10 heures de temps souvent voire 12 heures dans les mines.
Pour une amélioration du pouvoir d’achat, permettre plus d’équilibre dans les traitements et la gestion des carrières des agents de la Fonction publique, l’UNTM déposera dans les prochains jours des doléances.
Après les grèves des Agents de la Santé, des Magistrats, du secteur de l’Enseignement, des transporteurs et de l’entrée de l’UNTM dans la danse, il est à se dire que les conditions de vie demeurent très difficiles pour les populations qui ne demandent des aux gouvernants que la garantie du minimum nécessaire.
GREVES INTERMINABLES UNTM concocte nouvelles doléances
O.M
Source: Le Soft
