Focus Incertitudes
Après quatre ans d’exercice du pouvoir, Ibrahim Boubacar Keïta n’arrive pas à prendre la mesure des responsabilités qui lui incombe, afin de remettre le Mali sur le bon pied. Au contraire, les maladresses politiques, le mauvais casting, le pilotage à vue et surtout les tâtonnements sont aujourd’hui devenus les identités d’un régime en déphasage avec les réalités du pays.
Le Mali est à l’arrêt. Jamais le pays n’a été aussi atteint dans ses fondements. Entre un front social qui bouillonne, une crise financière qui perdure et une insécurité chronique qui endeuille tous les jours la nation, le Mali se retrouve au centre de toutes les incertitudes, à cause de l’incapacité de nos gouvernants à trouver des solutions idoines aux vraies préoccupations des Maliens.
Presqu’à la fin de son mandat, Ibrahim Boubacar Keïta persiste dans l’erreur, en continuant cette gestion patrimoniale de l’Etat, qu’il a instauré dès sa prise de fonction.
Barricadé, peu ou pas conseillé, le chef de l’Etat n’entend ni les cris de détresse, encore moins les lamentations d’un peuple (stoïque) qui souffre… jusqu’à quand ?
C.H. Sylla
Focus Incertitudes
Source: L’Aube
Après quatre ans d’exercice du pouvoir, Ibrahim Boubacar Keïta n’arrive pas à prendre la mesure des responsabilités qui lui incombe, afin de remettre le Mali sur le bon pied. Au contraire, les maladresses politiques, le mauvais casting, le pilotage à vue et surtout les tâtonnements sont aujourd’hui devenus les identités d’un régime en déphasage avec les réalités du pays.
Le Mali est à l’arrêt. Jamais le pays n’a été aussi atteint dans ses fondements. Entre un front social qui bouillonne, une crise financière qui perdure et une insécurité chronique qui endeuille tous les jours la nation, le Mali se retrouve au centre de toutes les incertitudes, à cause de l’incapacité de nos gouvernants à trouver des solutions idoines aux vraies préoccupations des Maliens.
Presqu’à la fin de son mandat, Ibrahim Boubacar Keïta persiste dans l’erreur, en continuant cette gestion patrimoniale de l’Etat, qu’il a instauré dès sa prise de fonction.
Barricadé, peu ou pas conseillé, le chef de l’Etat n’entend ni les cris de détresse, encore moins les lamentations d’un peuple (stoïque) qui souffre… jusqu’à quand ?