Mali président IBK contrôle mafia
Le président IBK nous a habitués à voler très bas quand il s’agit de qualifier son attitude. Pourtant il a un avion pour voler haut dans la sphère du satisfaisant. Nous ne comptons plus ses périples à l’étranger. Ceux de l’intérieur du Mali seront réservés au folklore poussiéreux inhérent à la campagne présidentielle de 2018. Si les différents voyages du président apportaient du neuf aux maliens certains lui auraient créé des raisons d’être hors du Mali.
Il ne se passe pas un mois depuis 2013 sans qu’on apprenne que le président IBK s’est envolé vers une nouvelle destination.
Certaines relèvent de la vacance pure avec l’argent public. Les seuls qui parviennent à tirer un bilan positif de ces innombrables voyages sont ceux qui tirent profit directement, c’est-à-dire les membres de la cour présidentielle. Les promesses à l’issue du voyage en Chine et de la visite d’état en France sont aussi invisibles que le TGV à Bamako. Le président IBK semble exécuter un calendrier qui n’a rien à voir avec celui d’un président d’un état sous perfusion. Son attitude est à limite suicidaire dans le contexte social très tendu du Mali depuis le début de son mandat.
On peut se demander si le président IBK n’est pas un étranger dans son propre pays où un malien de l’extérieur de passage au Mali. Nous pouvons nous demander s’il est honnête avec les maliens. Non seulement il n’a trouvé solution à aucun problème né pendant son mandat mais il n’a réalisé aucune promesse de campagne.
Il mène la vie d’une personne qui a réussi dans son entreprise privée. Il fait fi de l’humilité qui devrait être le sien. Pendant que les maliens enterrent leurs jeunes soldats morts au front, le président IBK se balade à travers le monde sans que les maliens aient une visibilité sur le fruit de ses déplacements onéreux. Pendant que nous sommes en deuil par son incapacité à nous protéger et assurer notre sécurité, l’indécent président ne marque aucune pause dans son besoin de découvrir le monde à nos frais. Il n’a aucune attention pour les maliens. Il a poussé l’indécence jusqu’à laisser mourir les patients maliens des hôpitaux pendant 38 jours de grève sans se gêner ni penser au dieu qu’il cite avant chaque intervention. Il a refusé d’engager les négociations nécessaires avec le corps médical afin d’abréger les décès collatéraux des patients. Le président IBK, dans un passé récent s’était rendu dans un pays de la sous-région ouest africaine pour soutenir la population ravagée par le virus Ebola.
Ce même président parvient à trouver le moyen d’abandonner les siens en plein deuil suite à la perte de 9 soldats dans le nord du Mali pour se rendre en Azerbaïdjan le 4 Mai afin de participer au « quatrième forum mondial sur le dialogue interculturel ». Ce 10 Mai, il s’est « encore » envolé pour le Rwanda afin de participer au troisième sommet « Transform Africa » prévu du 10 au 12 Mai à Kigali. Pour chacun de ces voyages sans incidence directe ni immédiat sur la vie des maliens, le président IBK aurait pu se faire représenter par le ministre de tutelle ou le premier ministre afin de gérer au mieux les crises.
Le président IBK est-il sérieusement au courant de l’état de décomposition de la république sous ses pieds ? On peut croire qu’il n’est pas informé.
Il se pourrait que IBK soit tenu éloigné de la réalité sur l’état du pays. Il semblerait qu’une mafia se soit emparée du pouvoir décisionnaire au Mali. Cette mafia laisserait semble-t-il IBK croire qu’il est le chef et ferait les choses sans le lui dire. Le président vivrait donc dans une tour d’ivoire avec le sentiment du devoir accompli. La mafia au pouvoir au Mali contrôlerait le président, son entourage proche et déciderait de tout comme si le président en était le dépositaire.
La mafia au pouvoir à une main mise sur les marchés publics, les nominations farfelues, les distinctions honorifiques etc… Tout ce qui concerne l’enrichissement serait contrôlée par cette mafia qui contrôle le président telle une marionnette. Les mêmes marionnettistes se servent également de l’encombrant fils député et président de commission de l’assemblée nationale pour couvrir leurs forfaits.
Trop de pouvoir sont attribués à Karim Keita qui en réalité n’a ni la matière grise nécessaire ni le background suffisant pour être l’auteur de tout ce que les maliens lui attribuent comme pouvoir. La famille IBK est une excuse que la mafia malienne utilise pour aboutir à ses fins. La victime collatérale est le Mali et son peuple. L’attitude condescendante du président IBK envers les maliens lui fait risquer gros, s’il était conscient d’une partie infinitésimale du risque d’implosion sociale, il se comporterait autrement. Les maliens vivront au minimum encore un an cette présidence fantôme qui entraîne le Mali dans un recul que nous mettrons des décennies à rattraper. Dans le cas du Mali, on peut parler de sélection adverse dans le recrutement de notre président. Il joue contre nous dans ses moindres faits et gestes.
Mali président IBK contrôle mafia
Source: RP Medias