Tirs Abidjan Bouaké
Des tirs nourris ont été entendus au camp Galleni du plateau à mais Bouaké un jour après l’annonce sur les médias d’Etat ivoiriens faisant état de l’abandon des revendications des mutins, rapporte la correspondante de VOA Afrique sur place.
Après la déclaration de militaires issues de l’ex rébellion jeudi soir sur les antennes de la télévision ivoirienne qui disent renoncer à leur prime de guerre dite Ecomog, un mouvement d’humeur de certains ex-combattants a lieu dans la ville de Bouaké. Des tirs ont lieu ont lieu dans la ville
Selon des témoins à Bouaké, des tirs sporadiques ont été entendus pendant une demi-heure.
Une heure plus tard, les mutins ont libéré les corridors qu’ils occupaient et les sites ont été sécurisés.
Un journaliste sur place confirme et laisse entendre qu’une rencontre est prévue au courant de la journée entre les autorités et les insurgés.
La Mutinerie de Bouaké a gagné Abidjan quelques heures plus tard. Des tirs nourrir sont également entendus au camp Galleni du plateau.
Même situation au camp d’Akouedo où des tirs sporadiques sont aussi entendus.
A Bouaké le centre commercial est resté fermé.
Pourtant la veille, un groupe de 8.400 soldats ivoiriens se sont mutinés en janvier ont “présenté leurs excuses” pour avoir ébranlé le pays et ont annoncé “renoncer à toute revendication d’ordre financier”, lors d’une déclaration publique au Palais présidentiel d’Abidjan jeudi soir.
Le président Ouattara a affirmé “croire à la sincérité de leurs paroles” et s’est dit certain qu’ils seront désormais des “militaires exemplaires”.
“Nous présentons nos excuses pour les différentes situations que nous avons connues (..) Nous renonçons définitivement à toute revendication d’ordre financier (…) Nous prenons l’engagement solennel de nous ranger et de nous mettre aux ordres de la République”, a affirmé un porte-parole des mutins présenté comme le sergent Fofana. Il a ensuite, en signe d’allégeance, salué militairement le président qui lui a tendu la main sans se lever, selon les images diffusées.
Ces mutins, qui réclamaient surtout 12 millions de francs CFA de primes (18.000 euros), avaient obtenu le versement dès janvier de 5 millions (7.500 euros) et devaient toucher le reste de la somme à partir de ce mois de mai, avait appris l’AFP auprès des mutins. Le gouvernement a lui toujours refusé de divulguer le contenu des négociations et le montant des primes promises.
Tirs Abidjan Bouaké
Narita Namasté, correspondante à Abidjan
Source: VOA Afrique