En un mot Malbouffe
L’affaire du riz en plastique pose la question de la qualité des aliments importés dans notre pays dans toute sa nudité. Que ce soit le riz, la farine, le poisson de mer, le poulet ou autres produits alimentaires, il y a anguille sous roche. La nécessité d’un contrôle de qualité se pose avec acuité. Les services spécialisés de l’Etat : la direction générale du commerce, de la concurrence et de la consommation (DGCC), l’Agence nationale de la sécurité sanitaire des aliments (ANSSA), le Laboratoire national de la santé, les douanes, les forces de sécurité sont interpellés au premier chef.
A l’heure qu’il est, l’on s’interroge réellement sur l’efficacité de ces services et surtout des associations de défense des droits des consommateurs. Pourquoi tant d’hésitation alors que le mal est connu de tous ? Visiblement, la santé des populations ne préoccupe pas autant les agents de l’Etat qui prouvent de la mollesse à nettoyer nos marchés et à sécuriser nos ventres.
L’affaire controversée du riz en plastique rappelle une autre qui avait défrayé : l’huile frelatée. En cette veille du mois béni de ramadan, la vigilance doit être de mise. Au-delà de cette affaire de riz importé, les services compétents sont invités à circonscrire la malbouffe.
DAK
En un mot Malbouffe
Source: L’Indicateur de renouveau