ACCORD ALGER PLANTE NOUVEAU raisons
L’accord d’Alger II dont la mise en œuvre avait pris un semblant d’envol connait un arrêt notoire. Constat : depuis la tenue de la conférence d’entente nationale, ni le gouvernement ni les groupes armés ne se sont montrés actifs pour la poursuite de la mise en œuvre de cet accord.
Le gouvernement du Mali et les groupes armés semblent épuisés de la mise en œuvre de l’accord dit de paix, issu du processus d’Alger. En fait, depuis la conférence d’entente nationale, le processus de mise en œuvre de l’accord d’Alger connait un arrêt.
N’eut-été cet arrêt spectaculaire qui ne dit pas son nom, le processus de mise en œuvre de l’accord connaissait pour certains, un départ avec notamment l’installation effective des autorités intérimaires, le démarrage du Mécanisme Opérationnel de Coordination(MOC) à Gao, la construction des sites de cantonnement dans les régions du Nord, le démarrage du programme de Démobilisation, Désarmement, Réinsertion (DDR) et la tenue de la conférence d’entente nationale à Bamako.
Subitement, après la conférence d’entente nationale, les actions pour la mise en œuvre de l’accord sont au point mort, constate un observateur de la scène politique nationale qui ajoute que le blocage se fait sentir à plusieurs niveaux, notamment avec l’absence de rencontres sérieuses entre groupes armés et la partie gouvernementale depuis la tenue de la CEN, l’arrêt des sessions du Comité de suivi de l’accord et le problème de budget qui demeure toujours un sujet tabou.
A Bamako, certains leaders des groupes armés dont la rencontre était facile dans les hôtels huppés de la place ou lors des ateliers visant les zones du Nord, devient également inhabituel.
En attendant, les populations du nord attendent Dieu.
ACCORD ALGER PLANTE NOUVEAU raisons
O.M
Source: Le Soft
